Ahmad Raouf Basharidoust; une des victimes du massacre 1988, arrêté à l'âge de 16 ans, a été éxécuté après plus de 5 années de prison

مجاهد قهرمان، احمد رئوف بشري‌دوست پس از بيش از 5سال اسارت در زندانهاي خميني دژخيم در جريان قتل عام زندانيان سياسي مجاهد در سال 1367 به شهادت رسيد.

mercredi 7 juillet 2021

« Un bel exemple de banalité du mal » : Ebrahim Raïssi ou la face sanglante de l’Iran

·        Par Sara Daniel  Publié sur nouvelobs.com

Le nouveau président de la République islamique est un ultraconservateur qu’Amnesty International veut juger pour crime contre l’humanité. Mais c’est avec lui qu’il faudra négocier la reprise d’un accord sur le nucléaire.


Barbe, lunettes et turban noir, Ebrahim Raïssi vient d’être élu à la présidence de la République d’Iran avec 62 % des voix, malgré son manque absolu de charisme, sa démarche incertaine et son verbe hésitant qui le fait trébucher sur les mots. D’ordinaire une partition complexe se joue entre le président et le personnage le plus puissant du pays, le Guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei. Mais pas cette fois.

Car Raïssi est l’homme du Guide. Mieux, l’homme de ses basses œuvres, accusé d’être l’un des grands criminels de l’histoire. Cette accusation, ce n’est pas une ONG américaine qui la formule. Non, elle est venue du cœur du système iranien, de l’ayatollah Ali Montazeri, qui fut un temps le successeur désigné de l’imam Khomeini, le fondateur de la République islamique d’Iran.

lundi 5 juillet 2021

L’expert des droits de l’Homme de l’ONU renforce l’appel à l’action de la Résistance démocratique iranienne


Dans une interview accordée lundi à Reuters, Javaid Rehman, Rapporteur spécial des Nations unies sur la situation des droits de l’Homme en Iran, a exhorté le Conseil des droits de l’Homme et les autres organes compétents à lancer une enquête officielle sur un crime contre l’humanité passé sous silence, perpétré par les autorités iraniennes il y a plus de 30 ans. Ses derniers propos sur le sujet interviennent plusieurs mois après que M. Rehman et plusieurs autres experts des droits de l’Homme des Nations unies ont envoyé une lettre au régime iranien pour lui demander de cesser de dissimuler l’incident et souligner que si Téhéran ne tenait pas ses propres autorités pour responsables, la responsabilité en incomberait à la communauté internationale.

samedi 3 juillet 2021

Iran : des experts appellent à une réponse au sombre bilan de Raïssi en matière de droits humains


 Jeudi, 24 juin 2021, le Conseil national de la Résistance iranienne a organisé une conférence en ligne pour discuter des implications et des perspectives de la farce de l’élection présidentielle iranienne de la semaine précédente. Ce simulacre d’élection a abouti à la confirmation d’Ebrahim Raïssi, l’actuel chef du pouvoir judiciaire du régime, comme prochain président. Mais l’élection a également fait l’objet d’un boycott organisé par la résistance iranienne.

Ali Safavi, membre de la commission des affaires étrangères du CNRI, a modéré l’événement de jeudi et a expliqué dans ses remarques introductives que moins de dix pour cent des électeurs éligibles ont répondu aux appels insistants du régime pour une large participation au processus électoral. Téhéran a officiellement estimé le taux de participation à environ 49 %, mais il s’agit d’une exagération destinée à préserver un semblant de légitimité pour les autorités du régime.

mercredi 5 mai 2021

Massacres de 1988 dans les prisons en Iran: appel à l'ONU pour enquêter

 Par Le Figaro avec AFP


Plus de 150 personnalités, dont des lauréats du prix Nobel, d'ex-chefs d'Etat ou de gouvernement et d'anciens responsables de l'ONU, réclament une enquête internationale sur l'exécution sommaire de milliers de dissidents dans les prisons en Iran en 1988.

Dans une lettre ouverte à la Haute-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Michelle Bachelet, rendue publique mercredi, les signataires demandent à la communauté internationale d'investiguer «y compris par le biais d'une enquête internationale». Des ONG de défense des droits humains font campagne depuis des années pour que justice soit rendue sur ce qu'elles considèrent être l'exécution extrajudiciaire de milliers d'Iraniens, en majorité des jeunes, à travers l'Iran, au moment où s'achevait la guerre avec l'Irak (1980-88). Les personnes tuées étaient majoritairement des partisans de l'Organisation des Moudjahidine du peuple iranien, un groupe d'opposition interdit en Iran qui avait soutenu Bagdad pendant le conflit.

lundi 26 avril 2021

JVMI calls for UN intervention to stop destruction of Khavaran mass grave in Iran.

JVMI has received new credible information that the authorities in Iran are building over the Khavaran mass grave, south of Tehran, where thousands of victims of the 1988 extrajudicial executions are believed to be buried.

Last week, the Bahá’í International Community announced that the Iranian authorities had banned the Baha’is of Tehran from burying their loved ones in a space previously allocated to them in Khavaran cemetery. Instead, they were being told to use the site of the Khavaran mass grave which the authorities claim to have “recently emptied”.

The Baha’i community have protested the new order by agents from the Security Office of the Behesht-e Zahra Organization, which manages Khavaran.

Photo of new graves over mass grave in Khavaran, Iran.

 

JVMI demande l'intervention de l'ONU pour arrêter la destruction du charnier de Khavaran en Iran.

 JVMI a reçu de nouvelles informations crédibles selon lesquelles les autorités iraniennes construisent sur le charnier de Khavaran, au sud de Téhéran, où des milliers de victimes des exécutions extrajudiciaires de 1988 seraient enterrées.

La semaine dernière, la Communauté internationale bahá'íe a annoncé que les autorités iraniennes avaient interdit aux bahá'ís de Téhéran d'enterrer leurs proches dans un espace qui leur était précédemment alloué dans le cimetière de Khavaran. À la place, il leur a été demandé d'utiliser le site de la fosse commune de Khavaran que les autorités affirment avoir " récemment vidé ".

La communauté bahá'íe a protesté contre le nouvel ordre donné par les agents du bureau de sécurité de l'organisation Behesht-e Zahra, qui gère Khavaran.

 

Photo de nouvelles tombes au-dessus d'un charnier à Khavaran, en Iran.

 

Diane Ala'i, représentante de la Communauté internationale bahá'íe auprès des Nations Unies à Genève, a déclaré : "Les bahá'ís respectent les lieux de repos de tous et, étant donné qu'au cours de nombreuses décennies, la communauté bahá'íe a été confrontée à la profanation de ses propres cimetières, ils ne veulent pas que quiconque vive la même douleur en enterrant ses morts là où d'autres ont récemment reposé."

Des images récemment publiées sur les médias sociaux montrent plusieurs nouvelles tombes creusées au-dessus des fosses communes de Khavaran.

Au moins deux personnes ont été enterrées dans ces tombes dans cette région ces derniers jours, selon les informations fournies par des sources locales.

Les autorités iraniennes ont précédemment détruit les tombes des victimes du massacre de 1988 dans d'autres villes, notamment Ahvaz, Mashhad et Tabriz. En 2017, les tombes des victimes du cimetière de Behesht-e Reza à Mashhad et de Vadi-e Rahmat à Tabriz ont été détruites. Fin juillet 2018, les autorités ont démoli et cimenté les tombes des victimes du massacre de 1988 à Ahvaz, sous prétexte de construire un boulevard.

La destruction des fosses communes liées au massacre de 1988 cause d'énormes tourments psychologiques aux familles des victimes. Il s'agit d'une tentative des autorités de détruire les preuves de leur crime contre l'humanité. Les familles attendent de l'ONU qu'elle prenne des mesures immédiates pour s'assurer que les autorités mettent fin à cette torture et à cette destruction. Les preuves à Khavaran et dans toutes les autres fosses communes doivent être préservées afin de permettre une enquête internationale pour tenir les auteurs de ce crime responsable.

La JVMI appelle le Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Michelle Bachelet, à demander publiquement aux autorités iraniennes de mettre immédiatement un terme à ce crime.

Justice pour les victimes du massacre de 1988 en Iran (JVMI)

26 avril 2021

samedi 17 avril 2021

Massoumeh Raouf : « Des images et des phrases simples pour raconter la page la plus sombre » de l’Iran

 Par Tiphaine Ruppert


https://iopresse.com/fr/articles/massoumeh-raouf-des-images-et-des-phrases-simples-pour-raconter-la-page-la-plus-sombre-de-l-iran

📌 Au téléphone, Massoumeh Raouf Basharidoust rit beaucoup. Par petits éclats qui ponctuent ses phrases. Elle a l’air doux. C’était aussi ce que dégagent les photos que j’ai vues d’elle. 
Pourtant Massoumeh, née en Iran sous le règne du Shah, est une combattante. Emprisonnée pour son soutien supposé à l’Organisation des moudjahiddines du peuple iranien (OMPI), principale opposition à l’ayatollah Khomeiny, elle s’échappe dans la nuit du 4 mai 1982.
Aujourd’hui, réfugiée en France, elle combat le Régime avec les mots. 
En 2018, elle signait la bande dessinée "Un petit prince au pays des mollahs" : la quête de liberté de son frère Ahmed, capturé à l’âge de 17 ans et assassiné en 1988, en même temps que des dizaines de milliers d’autres prisonniers politiques iraniens, considérés comme des martyres par la Résistance. Sur cet épisode sanglant, le Régime a longtemps imposé l’omerta, en dépit des appels des familles de victimes et de l’ONU.

 

dimanche 7 mars 2021

Dominique Attias demande justice pour les victimes du massacre de 1988

 
Dominique Attias

Président de la Fédération européenne des sociétés de droit à partir d’octobre 2020

Vice-batonnière de Paris à partir de janvier 2016 et première femme à occuper ce poste Récipiendaire de la Légion d’honneur en 2011

samedi 6 mars 2021

Khamenei défend la fatwa qui a ordonné le massacre de 1988 en Iran

 Le guide suprême de l'Iran, l'ayatollah Ali Khamenei, a publié un livre dans lequel il défend l'ordre donné par son prédécesseur, l'ayatollah Ruhollah Khomeini, qui a conduit au massacre des prisonniers politiques en Iran en 1988. 


Les propos de Khamenei sont inclus dans un livre intitulé "Le récit du Guide" ("Revayate Rahbari"), publié en juillet 2019 par l'Institut pour la préservation et la publication des œuvres de l'Ayatollah Seyyed Ali Khamenei.

Le texte du passage concernant le massacre de 1988 est publié en farsi sur le site officiel de Khamenei, KHAMENEI.ir. Le site web de Khamenei indique en outre que le livre, qui compte 620 pages, comprend des mémoires importantes et exclusives de l'ayatollah Khamenei qui ont été publiées pour la première fois.

Khamenei Defends Fatwa Ordering 1988 Massacre in Iran

 Iran’s Supreme Leader Ayatollah Ali Khamenei has published a book in which he defends the order given by his predecessor Ayatollah Ruhollah Khomeini leading to the 1988 massacre of political prisoners in Iran.



Khamenei’s remarks are included in a book called the ‘Leader’s Narrative’ (“Revayate Rahbari”), published in July 2019 by the Institute for Preserving and Publishing works by Ayatollah Seyyed Ali Khamenei.

The text of the passage concerning the 1988 massacre is published in Farsi on Khamenei’s official website KHAMENEI.ir. Khamenei’s website further states that the book, which is 620 pages, includes important and exclusive memoirs of Ayatollah Khamenei that have been published for the first time.

jeudi 4 mars 2021

United Nations Commission of Inquiry is needed into the 1988 massacre in the Islamic Republic of Iran

 


J
oint written statement* submitted by Nonviolent Radical Party, Transnational and Transparty, a non-governmental organization in general consultative status, Women's Human Rights International Association, Edmund Rice International Limited, non-governmental organizations in special consultative status, Association of World Citizens, International Educational Development, Inc., non- governmental organizations on the roster

 

The  Secretary-General  has  received  the  following  written  statement  which  is circulated in accordance with Economic and Social Council resolution 1996/31.

 

[1 February 2021]


We appeal to United Nations (UN) High Commissioner for Human Rights Michelle Bachelet and the Member States of the UN Human Rights Council to follow up the recent call by seven UN human rights experts by establishing a Commission of Inquiry into the 1988 massacre of political prisoners in the Islamic Republic of Iran (Iran).

mardi 2 mars 2021

Une commission d'enquête de l'ONU est nécessaire sur le massacre de 1988 en République Islamique d’Iran

 


Déclaration écrite conjointe * présentée par Nonviolent Radical Party, Transnational and Transparty, organisation non gouvernementale dotée du statut consultatif général, Women's Human Rights International Association, Edmund Rice International Limited, organisations non gouvernementales dotées du statut consultatif spécial, Association of World Citizens, International Educational Development, Inc., organisations non gouvernementales inscrites sur la liste

Le Secrétaire général a reçu la déclaration écrite ci-après, qui est distribuée conformément à la résolution 1996/31 du Conseil économique et social.


Nous demandons à la Haut-Commissaire des Nations Unies Michelle Bachelet et aux Etats membres du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies de donner suite à l'appel récent de sept experts des droits de l'homme des Nations Unies en créant une commission d'enquête sur le massacre des prisonniers politiques en République islamique d'Iran en 1988.

 

Dans une lettre[1] datée du 3 septembre 2020 adressée aux autorités iraniennes, les experts des droits de l'homme de l'ONU ont déclaré que les massacres de 1988 « pourraient constituer des crimes contre l'humanité ».

 

کميسيون تحقيق سازمان ملل متحد برای کشتار سال 1988 در جمهوری اسلامی ايران ضروری است

 

 

بيانيه شش انجمن دارای رتبه مشورتی (حزب راديکال مسالمت آميز، سازمان غير دولتی فراحزبی فرادولتی ، انجمن بين المللی ادموند رايس سنتر، انجمن بين المللی حقوق بشر زنان، سازمان توسعه بين المللی آموزش، انجمن شهروندان جهان  و جامعه بين المللی برای حقوق بشر) در باره قتل عام زندانيان سياسي در سال 67 در ايران كه توسط   16 انجمن حقوق بشری ديگر نيز امضا شده است. 

ما از کمیسر عالی سازمان ملل میشل باشله و کشورهای عضو شورای حقوق بشر سازمان ملل متحد درخواست می کنیم که فراخوان اخیر هفت نفر از کارشناسان حقوق بشر سازمان ملل را با ایجاد کمیسیون تحقیق در مورد کشتار زندانیان سیاسی در جمهوری اسلامی ایران در سال 1988 پیگیری کنند.

vendredi 26 février 2021

Iran : Le temps ne peut effacer la responsabilité des violateurs des droits humains

Par Giulio Terzi







Une lettre envoyée par sept Rapporteurs spéciaux des Nations Unies sur les droits de l’homme au régime iranien, afin de clarifier la position du régime sur le massacre de 1988 des prisonniers politiques, est une «avancée capitale» selon Amnesty International.

En 1988, le guide suprême de l’époque, Rouhollah Khomeini, a publié une fatwa pour éradiquer toute opposition politique à son régime despotique, ce qui a conduit à des exécutions massives de quelque 30 000 prisonniers politiques en l’espace de quelques mois seulement. Une telle férocité était inattendue, même au sein de l’establishment du régime. Le successeur désigné de Khomeiny, l’ayatollah Montazeri, a publiquement choisi de prendre position contre le diktat et a été assigné à résidence pendant plusieurs années.

jeudi 11 février 2021

 از: معصومه رئوف


گاهی در زندگی با کسی برخورد می‌کنی که هرگز نمی‌توانی فراموشش کنی. دوستی که 
 بتوان در سخت‌ترین شرایط رویش تکیه کرد، فکر نمی‌کنم زیاد باشند. دوستی که فرسنگها فاصله جغرافیایی و سال‌ها فاصله زمانی روی محبت و صفای دوستانه‌اش خدشه‌ای وارد نکند و هر بار که او را ببینی همان گرما و صداقت روزهای اول را احساس کنی. برای من پوران نجفی چنین دوستی بود. دوستی به زلالی آب چشمه‌های شمال. پوران در تاریخ ۲۱بهمن ۱۳۹۱ در اثر موشک‌باران کمپ لیبرتی توسط عوامل رژیم آخوندی و همدستانش در حکومت عراق به همراه هفت تن دیگر از یاران قهرمانش به‌شهادت رسید.

mercredi 10 février 2021

Le véritable horizon d'un rêve , livre de Maliheh Moghadam

 


Cela fait plus d’un siècle que les femmes en Iran se battent pour leurs libertés. Même si elles ont obtenu le droit de vote en 1953, la dictature du chah ne leur a pas permis de mener comme elles l’auraient voulu des activités politiques et sociales. 

À la révolution de 1979, on va assister à une explosion du militantisme féminin qui va affronter l’instauration du fascisme religieux. Ce livre met en lumière un chapitre méconnu de ce combat brillant qui a fait des femmes l’ennemi numéro un de l’extrémisme islamiste. 

« Le véritable horizon d’un rêve » raconte la résilience des Iraniennes dans les prisons des mollahs. La jeune Maliheh Moghadam est une survivante, beaucoup de ses amis périront dans les vagues d'exécutions politiques, 120.000, notamment lors du massacre des prisons de 1988 en Iran. Devant la dérive intégriste, la jeunesse iranienne avait décidé de résister. Les violences extrêmes, et les méthodes de déshumanisation, n’ont pu briser la force de conviction de milliers de jeunes restés fidèles à l’idéal de liberté, de fraternité et d’un islam démocratique et tolérant. 

Maliheh Moghadam est une Iranienne qui a choisi de résister. Trois de ses frères ont été tués par le régime obscurantiste mais elle a pu s’échapper avant le terrible «massacre des prisons» de 1988. Avec elle, nous allons à la rencontre de ces héros dont le sacrifice a permis aux Iraniens de découvrir le véritable visage de l'extrémisme islamiste et de le combattre. La tyrannie religieuse affronte aujourd’hui une vague grondante de protestation, femmes en tête, les héritiers de cette génération qui s’était levée pour la liberté.

sur livre.fnac.com



mardi 9 février 2021

MEK Iran: It’s Never Too Late To Make Iran’s Regime Accountable for the 1988 Massacre

 It has been suggested by some that the 1988 massacre happened so long ago that it might as well be forgotten but some of Iran’s judiciary is being run by the ‘thugs’ who ordered the massacre 33 years ago.



lundi 8 février 2021

« Héros et héroïnes, en mémoire d’amis tombés » de Pouran Najafi

 


 Par Massoumeh Raouf

Parfois, dans la vie, vous rencontrez quelqu'un que vous ne pouvez jamais oublier. Je ne pense pas qu'il y ait beaucoup d'amis sur lesquels on puisse compter dans les situations les plus difficiles. Un ami dont les kilomètres de distance géographique et les années passées ne nuisent pas à son amour et à sa pureté amicale, et chaque fois que vous le voyez, vous ressentez la même chaleur et l'honnêteté des premiers jours. Pouran Najafi était un tel ami pour moi. une amitié avec la clarté de l'eau des sources de notre région du nord.  Pouran Najafi est morte le 9 février 2013, abattue par une pluie de roquettes commandées par le régime iranien sur la prison de Liberty, en Irak.

dimanche 24 janvier 2021

IRAN: INTERNATIONAL ACTION NEEDED TO BREAK AUTHORITIES’ CYCLE OF PROTEST BLOODSHED


 Amnesty – On the third anniversary of the nationwide protests of December 2017 and January 2018, Amnesty International renews its calls for justice for the dozens of protesters, including children, who were killed by Iran’s security forces across the country, and their bereaved families. The organization also stands in solidarity with those seeking truth and accountability for the thousands of protesters who were arbitrarily detained, those who suffered torture or other ill-treatment in detention, those who died in custody in suspicious circumstances and those who were subsequently sentenced to death or executed following grossly unfair trials.

https://www.amnesty.org/download/Documents/MDE1335462021ENGLISH.PDF


samedi 16 janvier 2021

Un procès historique en Suède - Rapport de la commission judiciaire du CNRI

 Le bureau du procureur suédois, sous la supervision du bureau du procureur albanais, a interrogé les témoins du massacre de 1988 et les familles des victimes à Achraf-3, en Albanie, pendant dix jours à partir du 7 novembre 2020. Cette démarche fait suit
e à la déclaration de la commission de sécurité et du contreterrorisme du CNRI (15 novembre 2009 sur l’affaire du bourreau Hamid Nouri arrêté en Suède). Elle fait également suite au rapport de la commission judiciaire du 3 juillet 2020 sur le témoignage et la fourniture de documents à ce sujet. Elle intervient aussi après les mesures nationales et internationales mentionnées dans ce rapport.
 

 

dimanche 10 janvier 2021

محاكمه حميد نوري دژخيم قتل عام ۶۷ در سوئد ـ شهادت محمود رويايي

 

 محمود رويايي كه از سال ۱۳۶۰ تا ۱۳۷۰ در زندان هاي اوين، قزل حصار و گوهر دشت بوده در گواهي خود گفت:

·       « دادگاه من کمتر از ده دقیقه بدون وکیل و تشریفات قانونی توسط یک آخوند عصبانی برگزار شد. او کیفرخواست را خواند اما همین که خواستم دفاع کنم گفت حرف نزن، آیا حاضر به مصاحبه تلویزیونی هستی یا نه؟ گفتم من کاری نکردم و چیزی هم برای گفتن ندارم. وقتی دید مصاحبه نمی‌کنم من را از اتاق بیرون انداخت و گفت حکمت اعدام است. بعد از دوندگيها و هزينه هاي كلاني كه پدرم كرد، سه ماه بعد به من ده سال زندان ابلاغ كردند».

·       «مرا در آذر ۱۳۶۰ از اوين به قزلحصار منتقل كردند. در بدو ورود موی سر و ابرویم را تراشیدند و با زدن و تهديد وادارم كردند آنها را بخورم. بعد همراه با ۴۵نفر دیگر در یک سلول یک و نیم متر در دو و نیم متر جا دادند».

·     

samedi 9 janvier 2021

محاكمه حميد نوري دژخيم قتل عام ۶۷ در سوئد ـ شهادت اصغر مهديزاده

 

دادستانی سوئد ، تحت نظارت دادستانی آلبانی ، از 7 نوامبر سال 2020 ، به مدت ده روز در مورد جلاد حمید نوری ، با شاهدان قتل عام سال 1988 و خانواده های قربانیان در اشرف -3 ، آلبانی مصاحبه کرد.

اصغر مهديزاده زنداني سياسي در فاصله سالهاي ۱۳۶۰ تا ۱۳۷۳ گواهي داد براي اولين بار حميد نوري را در سال ۶۵ در زندان گوهر دشت ديده است. او گفت:

·       «در آن زمان من درخواست داده بودم كه به زندان رشت منتقل شوم، حميد نوري به من گفت تا زمانی که همکاری نکنی انتقال خبری نیست چون شما اتهامتان را هواداری از سازمان ذكر ميكنيد و سرموضع هستید».

·      
«دوبار بخاطر ورزش جمعی ما را به اتاق موسوم به گاز بردند که هیچ روزنه ای نداشت که بعد از یکی دو ساعت بخاطر عرق زیاد زیرپای ما خیس شده و آب جمع ميشد که با اعتراض و فریاد و درزدن مستمر در را بازکردند. در اين هنگام تونلی از دژخيمان درست ميكردند که ناصریان و عباسی و لشکری در ابتدایش بودند و اتهام ما را مي پرسيدند. همين كه ميگفتيم هوادار مجاهدين، با مشت و کابل و چوب ما را ميزدند و به پاسداران و دژخيمان بعدي پاس مي‌دادند. هم چنين به خاطر ورزش جمعی در فروردین ۶۶ دوازده نفر از مجاهدين را برای تجدید محاكمه به اوین بردند و به ما حکم شلاق وکابل دادند که در گوهردشت توسط ناصریان و لشکری و عباسی و شكنجه‌گران ديگر اجرا شد».

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vendredi 8 janvier 2021

Un procès historique en Suède - témoignage de Mahmoud Royaei

 


Mahmoud Royaei, incarcéré dans les prisons d’Evine, de Ghezel-Hessar et de Gohardacht de 1981 à 1991, a déclaré dans son témoignage sur le bourreau Hamid Nouri :

« Mon procès a été mené par un religieux en colère en moins de dix minutes, sans avocat ni formalités légales. Il a lu l’acte d’accusation, mais dès que j’ai voulu me défendre, il m’a dit de ne pas parler. « « es-tu prêt à passer une interview télévisée ou non ? » J’ai répondu que je n’avais rien fait et que je n’avais rien à dire. Quand il a vu que je n’acceptais pas l’interview, il m’a jeté dehors et a dit que ma peine serait l’exécution. Après les efforts inlassables de mon père avec des dépenses considérables, trois mois plus tard, j’ai été condamné à dix ans de prison.

J’ai été transféré d’Evine à Ghezel-Hessar en décembre 1981. À l’arrivée, ils m’ont rasé les cheveux et les sourcils et m’ont forcé à manger mes cheveux tout en me battant et en me menaçant. Ensuite, ils m’ont mis dans une cellule de 1,5 x 2,5 mètres, avec 45 autres personnes.

jeudi 7 janvier 2021

Un procès historique en Suède - témoignage d'Asghar Mehdizadeh


Le bureau du procureur suédois, sous la supervision du bureau du procureur albanais, a interrogé les témoins du massacre de 1988 et les familles des victimes à Achraf-3, en Albanie, pendant dix jours à partir du 7 novembre 2020 sur le bourreau Hamid Nouri.

Asghar Mehdizadeh, prisonnier politique de 1981 à 1994, a témoigné avoir vu Hamid Nouri pour la première fois à la prison de Gohardacht en 1986. Il a déclaré :

« À l’époque, j’avais demandé à être transféré à la prison de Racht. Hamid Nouri m’a dit : il n’y aura pas de transfert tant que tu ne coopéreras pas, parce qu’en ce moment tu admets être un partisan de l’organisation (OMPI) et tu insistes sur cette appartenance.

Un procès historique en Suède - Hamid Nouri, bourreau du massacre de 1988 en Iran, face à la justice.


 Il s’appelle Hamid Nouri. Il a été arrêté lors d’un voyage en Suède, sur dénonciation d’un proche qui venait de faire le lien avec son passé de tortionnaire et de bourreau. Depuis les témoins se pressent au parquet suédois pour porter plainte et réclamer justice. En leur nom et celui des milliers d’hommes et de femmes qu’il a suppliciés et envoyés à la mort. Par groupes entiers.

mardi 29 décembre 2020

Le Royaume-Uni exhorte le régime iranien à autoriser l’ONU à enquêter sur le massacre de 1988

 


Le 23 décembre, le Royaume-Uni a exhorté le régime iranien à autoriser le Rapporteur spécial des Nations Unies sur la situation des droits de l’homme en Iran à mener une enquête indépendante sur le massacre de 1988 des prisonniers politiques iraniens.

Le 14 décembre, Lord Alton de Liverpool a demandé au gouvernement britannique « quelle évaluation avez-vous faite de la lettre envoyée par les Rapporteurs spéciaux des Nations Unies sur les droits de l’homme au gouvernement iranien le 3 septembre au sujet des exécutions massives extrajudiciaires présumées de dissidents politiques en 1988 en Iran ».

Un procès historique irait commencer en Suède.

 


Hamid Nouri (Abbassi), un des célèbres bourreaux des prisons iranien, surtout au cours des années 1980s, s’est fait arrêter lors d’un voyage en Suède en novembre 2019. Ses collègues l’avaient même déconseillé sur le voyage, vu les risques impliqués. Mais il ne les a pas pris au sérieux.

Pendant l’été de 1988, plus de 30 000 prisonniers politiques furent exécutés dans les prisons iraniennes. La vaste majorité était constituée de partisans et de sympathisants de l’Organisation des Modjahedines du peuple d’Iran (OMPI) mais on put aussi dénombrer d’autres victimes tels que des partisans de groupes de gauche.
Saisissant l’opportunité de débarrasser l’Iran de milliers de prisonniers politiques, dont beaucoup étaient en prison depuis 1981, Khomeini, le guide suprême à l’époque, émit une fatwa pour permettre à ses géôliers de mener le massacre. Parmi ces derniers, se trouvait Hamid Nouri (Abbassi).

dimanche 27 décembre 2020

interview de Radio ESPÉRANCE FÉMININE avec Massoumeh Raouf

Radio ESPÉRANCE FÉMININE DU 12/12/2020 par Carole Galloy 


Pour la 8e émission d’Espérance féminine, l’auteur de la BD « Un petit prince du pays des Mollahs », Massoumeh Raouf Basharidoust est en studio. Un ouvrage dans lequel elle redonne vie à son frère Ahmad, tué lors des massacres de 1988.

Écoutez l'interview en cliquant sur ce lien

 https://frequenceprotestante.com/diffusion/esperance-feminine-du-12-12-2020/

samedi 26 décembre 2020

Crime Against Humanity: Un nouveau livre sur le massacre des Moudjahidine du peuple par le régime iranien

 











Un nouveau livre intitulé “Le crime contre l’humanité” publié par l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI / MEK), répertoriant les noms de plus de 5 000 personnes sur les 30 000 prisonniers politiques exécutés en Iran lors du massacre de 1988 pour la plupart membres ou sympathisant de l’organisation iranienne des Moudjahidine du peuple (l’OMPI).

Le livre détaille également les conclusions de 35 commissions enquêtant sur les atrocités et répertorie les emplacements de trois douzaines de fosses communes en Iran.