Ahmad Raouf Basharidoust; une des victimes du massacre 1988, arrêté à l'âge de 16 ans, a été éxécuté après plus de 5 années de prison

مجاهد قهرمان، احمد رئوف بشري‌دوست پس از بيش از 5سال اسارت در زندانهاي خميني دژخيم در جريان قتل عام زندانيان سياسي مجاهد در سال 1367 به شهادت رسيد.

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lundi 20 mai 2024

La mort d'Ebrahim Raïssi, surnommé "le boucher de Téhéran", est une bonne nouvelle

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La mort d'Ebrahim Raïssi, surnommé "le boucher de Téhéran", est une bonne nouvelle pour moi et le peuple iranien, en particulier pour les familles des prisonniers politiques exécutés lors du Massacre1988 et pour celles des manifestants tués.

 Mon cher frère Ahmed Raouf Basharidoust est l'une des victimes du massacre de 1988.

Raïssi, qui a joué un rôle clé dans les exécutions massives de milliers de prisonniers politiques en 1988, a été un symbole de la brutalité et de la répression du régime iranien. Sa disparition suscite un mélange de soulagement et de satisfaction parmi ceux qui ont souffert sous son règne de terreur. Les familles des victimes, qui ont enduré des décennies de douleur et d'injustice, voient dans la mort de Raïssi une forme de justice, même imparfaite. 

Bien que nous aurions préféré le voir traduit en justice pour répondre de ses crimes contre l'humanité devant un tribunal international, sa disparition met fin à l'impunité dont il jouissait. 

Cette nouvelle rappelle également l'importance de poursuivre la lutte pour la justice et les droits de l'homme en Iran. La mort de Raïssi ne doit pas faire oublier les autres responsables encore en place qui continuent de perpétrer des violations des droits de l'homme. Elle doit plutôt renforcer notre détermination à œuvrer pour un avenir où les crimes de ce genre ne resteront pas impunis. Le peuple iranien mérite la justice, la dignité et la reconnaissance des souffrances qu'il a endurées. La mort de Raïssi, bien que symboliquement importante, n'est qu'une étape dans ce long chemin vers la vérité et la justice.

Voici la prise de position de la Résistance iranienne annoncé par Maryam Radjavi la présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI):

Après la mort d’Ebrahim Raïssi, le président du régime des mollahs, Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a déclaré : « C’est un coup stratégique monumental et irréparable pour le Guide suprême des mollahs, Ali Khamenei, et pour l’ensemble du régime, notoirement connu pour ses exécutions et ses massacres. Cela va déclencher des répercussions à la chaine et des crises au sein de la tyrannie religieuse, ce qui incitera la jeunesse insurgée à passer à l’action, a-t-elle ajouté.Mme Radjavi a ajouté : La malédiction des mères et de ceux en quête de justice pour les exécutés, ainsi que la damnation du peuple iranien et de l’Histoire, marquent l’héritage d’Ebrahim Raïssi, l’auteur notoire du massacre des prisonniers politiques de 1988.Mme Radjavi a rendu hommage aux 30 000 membres de l’OMPI et autres combattants qui ont été massacrés et dont le peuple iranien se souvient à jamais, et a souligné que la quête de la justice se poursuivra jusqu’au renversement du régime.

lundi 7 février 2022

Massoumeh Raouf raconte son évasion d'une prison iranienne



 Trois ans après la parution de la bande dessinée Un petit prince au pays des mollahs, Massoumeh Raouf poursuit son combat contre le régime iranien à travers un récit autobiographique.

Son combat, elle le mène avec les mots. Après avoir rendu hommage à son petit frère assassiné en 1988 sous la République islamique de Khomeini, Massoumeh Raouf se livre sur l'enfer de l'incarcération en Iran. Un chapitre noir de sa vie que la réfugiée politique décline sous forme de carnets dans son livre Évasion de la prison d'Iran, qui paraît cette semaine aux éditions Balland.

« Ce qu'il se passe là-bas est atroce ! »

En racontant cette journée du 4 mai 1982 où elle s'échappe de la prison de Racht après huit mois d'incarcération, cette opposante au régime des mollahs et membre depuis 1985 de la Résistance iranienne basée à Auvers-sur-Oise se libère une seconde fois.

 « J'écris ce livre pour les lecteurs qui entendent le nom de mon pays dans l'actualité mais ne savent pas ce qu'il se passe réellement en Iran, confie l'auteure. À travers mon histoire et mon vécu, je veux raconter les crimes qui y sont perpétrés en toute impunité, (…) la souffrance d'un peuple enchaîné qui lutte toujours pour sa liberté. Ce qu'il se passe là-bas est atroce ! »

 

Suspectée de faire partie des Moudjahidines du peuple d'Iran pour la liberté, elle est condamnée à 20 ans de prison. Une sentence rendue après dix minutes de procès. En s'évadant quelques mois après et en rejoignant la France trois ans plus tard, Massoumeh Raouf fait un choix lourd de conséquences.

Frère assassiné

Pour combattre le régime, elle doit laisser sa famille qui se retrouve très vite surveillée. Sa mère alors malade est emprisonnée, son petit frère, déjà en prison, est torturé et tué en 1988 comme des milliers d'autres prisonniers politiques. Son frère aîné n'a pas échappé lui non plus aux pressions du régime et subira les mêmes interrogatoires et tortures.

C'est son décès en 2020 qui a poussé Massoumeh Raouf à reprendre l'écriture et à traduire en français ses souvenirs. Avec ce témoignage bouleversant, l'auteure veut donner la voix aux victimes du régime en place mais aussi « à tous ces Iraniens restés au pays et qui descendent encore dans la rue manifester au péril de leur vie ».

 

Axelle BICHON 

Évasion de la prison d'Iran, de Massoumeh Raouf, chez Balland éditions.18 €. 

mercredi 17 novembre 2021

بتول اسدی: بچه ها! بچه ها! دارند مي برند اعدامم کنند!

 


26 آبان 1360 با يك رگبار و سه تك تير بتول اسدي پركشيد. همه در سكوت و ناباوري به هم نگاه ميكرديم. رؤيا به آرامي شروع به گريستن كرد و من با بغض به نماز ايستادم. چند دقيقه پيش بود كه با صداي فرياد بتول، از پشت پنجره سلول، همه مان از خواب بيدار شده بوديم.

ـ «بچه ها! بچهها دارند ميبرند اعدامم كنند!».

شب پيش او را براي بازپرسي صدا زده و برده بودند و ما چشم به راهش بوديم.

اواسط آبان بود كه بتول اسدي را به سلول ما آوردند. او 24 ساله و دانشجوي رشته زمین شناسی دانشگاه مشهد و از مسئولين نشريه پيام جنگل در رشت بود كه به همراه همسرش اسلام قلعه سري دستگيرشده بود. اسلام نیز دانشجو و عضو مجاهدین و اهل بهشهر مازندران بود. بتول خواهر ريزنقشي بود. گندمگون و با چشماني سبز.  در نگاه اول به چهرهاش، توجه آدم به چشمهايش جلب ميشد و به نگاه سبز مهربانش. با اينكه بيرون از زندان هرگز او را نديده بودم و نميشناختم بسرعت دوستي و اعتمادي عميق بين ما شكل گرفت. آنهم در شرايطي كه به هيچ كس نميشد اعتماد كرد.  من با اينكه تا آن موقع هيچ چيزي در به اصطلاح پروندهام نداشتم،  همه چيز را به او گفتم. اينكه بيرون به كي وصل بودم، كدام قسمت بودم  و مسئوليتم چه بود. با معيارهاي آن زمان در آن شرايط كار ما يك ديوانگي بيش نبود.

بتول هم همین کار را کرد. او به من گفت که چگونه دستگیر شدهاند و چه كسي به آنها خیانت کرده است. شوهرش در مقابل چشمانش شکنجه شده بود. اسلام یک قهرمان مقاومت در زير شکنجه بود.  

jeudi 11 novembre 2021

D’anciennes prisonnières politiques et parents de martyrs demandent justice pour le massacre de 1988

 

Plusieurs anciennes prisonnières politiques, des parents et des témoins demandant justice pour le massacre de 1988 en Iran sont intervenus lors d’un rassemblement devant le bâtiment du tribunal de Stockholm, où Hamid Noury, l’un des auteurs du massacre de 1988, est jugé. Voici des extraits d’interventions. 

L’ancienne prisonnière politique Parvaneh Madanchi

Mme Parvaneh Madanchi est une ancienne prisonnière politique des années 1980 et fait partie des témoins qui demandent justice pour le massacre de 1988. Dans son discours elle a déclaré : « Du 14 juin 1981 au 12 décembre 1987, j’ai été détenues dans les prisons Jahanbani, Ghezel-Hesar, une unité résidentielle, Evine, et Gohardacht. »

« L’une de mes compagnes de cellule, Tahmineh Sotoudeh, qui était la seule fille de la famille Sotoudeh et qui représentait tout pour sa mère, a été arrêtée le 27 septembre 1981. Au moment de son arrestation, elle avait 16 ans. Elle a été condamnée à 15 ans de prison. Elle a été pendue lors du massacre de 1988. »

« À cette époque, j’ai assisté à la torture de nombreuses prisonnières, dont trois de mes compagnes de cellule, Chekar Mohammadzadeh, Mojgan Sorabi et Mahtab Khalkhali. Dans le cadre de la campagne visant à obtenir justice pour les victimes du massacre de 1988, je n’abandonnerai pas et je continuerai à demander justice. »

mercredi 10 novembre 2021

Iran : Le juge Hassan Tardast, un tueur sans pitié

 Qui est le juge Hassan Tardast ? Il est responsable de l’exécution de 800 personnes, dont Reyhaneh Jabbari et Behnoud Shojaei.

Il était chargé de juger les affaires d’homicides

Le juge Hassan Tardast a occupé divers postes au sein du système judiciaire iranien. Notamment en tant que juge assistant, enquêteur et juge président. Depuis 2008, il a dirigé la branche 74 de la Cour pénale pendant six ans.

Dans une interview accordée au journal Etemad en 2012, il a déclaré avoir été juge dans des affaires de meurtre avec préméditation pendant de nombreuses années. Au cours de cette période, il a prononcé plus de mille condamnations à mort. Les agents du régime en ont mises en œuvre 800.

Il s’est rendu en Allemagne l’année dernière. Son voyage a attiré l’attention des Iraniens en exil, qui ont exigé son arrestation et son jugement.

mardi 9 novembre 2021

Le président iranien doit être poursuivi pour crimes contre l’humanité

On se demande encore pourquoi le mandat du président iranien, Ebrahim Raïssi en Iran n’a pas incité les pays occidentaux à le poursuivre en justice. Raïssi était membre de la « commission de la mort ». Il a mis en application les ordres de la théocratie d’exécuter systématiquement les opposants à l’interprétation radicale et misogyne de l’islam par le régime des mollahs.


Massacre de 1988 : 30 000 femmes et hommes

Lors du « massacre de 1988 », le régime des mollahs a tué 30 000 femmes et hommes en Iran. Il les avait emprisonnés à l’époque pour des motifs politiques. Les experts juridiques ont qualifié le massacre de crime contre l’humanité et de génocide. Selon Amnesty International, la majorité des victimes étaient des membres de l’importante opposition démocratique, les Moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI / MEK).

Raïssi a perpétré des crimes et des meurtres encore plus terribles contre des citoyens innocents. En dépit de cela, le régime iranien et le président iranien Raïssi se nourrissent d’un sentiment d’impunité internationale. Selon Amnesty International, le régime s’emploie activement à démanteler les fosses communes des victimes du massacre. L’objectif poursuivi est d’effacer toute trace de criminalité.

vendredi 5 novembre 2021

Iran: Human Rights record of Ebrahim Raisi, Eyewitness Accounts, Ali Zolfaghari

 


My name is Ali Zolfaghari. I was arrested in 1981 for supporting the Mojahedin-e Khalq (MEK). I spent some time in a prison in Rasht, northern Iran. I had many cellmates who were the MEK’s supporters and members. They were executed later those years for persisting in their ideals and supporting the MEK.

One of my cellmates was Reza Niknam. He heroically accepted all responsibilities of the actions done by our group of five people. He was executed on June 30, 1982. The regime did not allow Reza Niknami’s parents to bury their son in the cemetery. So, his mother was forced to bury him under the stairs in their home

He was just one example of someone who loved the MEK.
I met many MEK members while I was in Rasht. We held a memorial ceremony on May 25, 1983. After this memorial ceremony, the guards transferred us to the prison’s basement and then transferred us to Gohardasht prison. There, I witnessed prisoners resisting. They had sent us to exile to Gohardasht to punish us. They wanted to break us. A night before going to Gohardasht, they took us to Evin Prison.

mercredi 3 novembre 2021

The 1988 Massacre of Political Prisoners in Iran: Eyewitness Accounts, Ebrahim Khaksar


Three members of my family have been martyred by the henchmen of the Iranian regime.
Two of my cousins and my brother.
The first martyrs of my family was Gholamreza Khaksar, my cousin, who was the Mojahedin-e-Khalq, MEK candidate in the western region of Iran, city of Qasres-e-Shireen, Gilan-e-Garb, and Sar-e-pole Zahab.
He was arrested in 1981 in Hamadan, and then he was executed by a firing squad.
The second martyr of the family was my cousin, Jahanbakhsh Khaksar, who was arrested on the street in 1981 just for having a MEK publication.
He was imprisoned for three years in Diesel Abad Prison in Kermanshah. It was a very painful scene that, After much effort by his family, he was released, but based on the evidence, he was poisoned by the regime before his release and was thrown in front of his residence.
I was present, and I witnessed this myself.
All our relatives and friends had a Celebration on that day. They were very happy, and the family invited us to welcome him while he was coming back home.
But suddenly, it was reported that his half-dead body was thrown on the ground in the middle of the neighborhood just about his residence.
We got him to the car and took him to the hospital, but unfortunately, he was martyred in the middle of the road.
When we conveyed the news to his elderly father and mother, his mother and my mother’s cries and the cries of his sisters turned the celebration into mourning.
The food was spilled; the fire to prepare the food was extinguished. The tablecloth, everything which was set, was fallen.
Everybody was crying and shouting, “Damn Khomeini,”.
By hearing the news, his father had a heart attack; he could not bear this pain and died a few years later.
The next martyr was my brother. Abbas Khaksar. Abbas was arrested in 1981 just for supporting the MEK. He was in prison for three years. He was released after three years, but he was arrested again and executed in the massacre of 1988 by Khomeini’s henchmen.
We had heard of the massacre, hanging or shooting and burying the victims’ bodies in mass graves.
But the news of Abbas’s martyrdom was different. Abbas and his cellmates were buried alive. A relative, who had come from Iran, said that Abbas and the group of prisoners who had been taken for the massacre, were buried alive in a mass grave and they were put in a mass grave and dumped soil on them with a loader.

mardi 2 novembre 2021

Iran: the 1988 massacre and genocide, speeches by Geoffrey Robertson and Eric David

 


In his remarks, Geoffrey Robertson, First President of the UN Special Court for Sierra Leone, said: “It has been a crime to kill prisoners for centuries. The difference is that if it amounts to a particular crime of genocide, there is an international convention that binds countries to take action and punish that genocide.”

Referring to Khomeini’s fatwa calling for the annihilation of the MEK and calling them Mohareb (enemies of God) and used by the regime as the basis of the massacre, he reiterated, “It seems to me that there is very strong evidence that this was a genocide. It applies to killing or torturing a certain group for their religious beliefs. A religious group that did not accept the backward ideology of the Iranian regime… There is no doubt that there is a case for prosecuting [regime President Ebrahim] Raisi and others. There has been a crime committed that engages international responsibility. Something must be done about it as has been done against the perpetrators of the Srebrenica massacre.” Eric David, an expert on international humanitarian law, also confirmed the characterization of genocide and crimes against humanity for the 1988 massacre.

lundi 1 novembre 2021

Le rapporteur de l’ONU s’inquiète de la situation des droits humains en Iran


 Javaid Rehman, le rapporteur spécial de l’ONU sur la situation des droits humains en Iran, a exprimé dans son récent rapport à la Troisième Commission de l’Assemblée générale des Nations unies la situation alarmante concernant les violations continues des droits de l’homme en Iran.

M. Rehman a déclaré que la situation actuelle des droits de l’homme en Iran « reste sombre » et que le principal obstacle à l’amélioration de la situation est « l’impunité persistante des violations graves des droits humains ».

Il a ajouté : « La situation est aggravée par le fait que des individus qui font face à des allégations d’implication dans la commission de graves violations des droits de l’homme restent dans des positions puissantes, y compris au plus haut niveau de la fonction publique. »

Les auteurs de violations des droits de l’homme occupent les plus hauts postes de pouvoir en Iran. Le président du régime est Ebrahim Raïssi, une figure clé du massacre de plus de 30 000 prisonniers politiques iraniens en 1988.

mardi 26 octobre 2021

اجلاس شورای حقوق‌بشر - ثبت رسمی بیانیهٔ ۲۱سازمان حقوق‌بشری - فراخوان به تحقیق بین‌المللی و حسابرسی در مورد قتل عام ۱۳۶۷

 ژنو مقر اروپایی سازمان‌ملل -


دبیرکل بیانیه مکتوب زیر را دریافت کرده که مطابق قطعنامه ۱۹۹۶/۳۱ شورای اقتصادی و اجتماعی منتشر می‌شود.

سازمان ملل متحد باید دربارهٔ قتل‌عام سال۱۳۶۷ که در جریان آن حکومت جمهوری اسلامی۳۰هزار زندانی سیاسی را قتل‌عام کرد، تحقیق کند.

اعدامها بر اساس فتوای خمینی انجام شد که علیه زندانیان سیاسی سازمان مجاهدین خلق ایران‌ گروه اصلی مخالف رژیم که بر سر موضع وفاداری به این سازمان باشند، صادر گردید.

هیأتهای سه‌نفره موسوم به «هیأت‌های مرگ» در سراسر ایران تشکیل شد و زندانیان سیاسی را که حاضر نبودند از اعتقادات خود دست بکشند اعدام کردند.

قربانیان در گورهای جمعی مخفی به‌خاک سپرده شدند. عاملان قتل‌عام هم‌چنان از مصونیت برخوردارند. بسیاری هنوز در حکومت یا قضاییهٔ (رژیم) ایران پست‌های بالا دارند.

عاملان اصلی قتل‌عام۶۷ در سال۲۰۲۱ هر دو قوه مجریه و قضاییه را رهبری می‌کنند. رئیس‌جمهور (رژیم ایران) ابراهیم رئیسی در سال۱۳۶۷ معاون دادستان در «هیأت‌های مرگ تهران» بود که هزاران نفر را راهی مرگ کرد. در حالی که غلامحسین محسنی اژه‌ای رئیس جدید قضاییهٔ (رژیم) ایران به‌عنوان نمایندهٔ قضاییه در وزارت اطلاعات بر اعدامهای جمعی سال۱۳۶۷ نظارت داشت.

 

lundi 25 octobre 2021

قتل عام ۶۷؛ من به چشم خود کامیون حامل اجساد را دیدم

 در ادامه دادگاه حمید نوری در استکهلم سوئد، یک شاهد دیگر در مورد قتل عام ۶۷ شهادت داد.  رمضان فتحی از زندانیان سیاسی سابق که به جرم هواداری از مجاهدین خلق دستگیر شده بود، در این دادگاه در مورد نقش حمید نوری در قتل عام ۶۷ شهادت داد.

رمضان فتحی که در روز سه شنبه ۲۳ شهریور در دادگاه حمید نوری در استکهلم سوئد شهادت می‌داد، تصریح کرد که زندانیان را قبل از آغاز اعدام‌های دسته‌جمعی، از زمستان ۱۳۶۶ به‌خاطر مسائلی چون نماز، ورزش و غذا خوردن جمعی طبقه‌بندی کرده و به سلول‌های انفرادی منتقل می‌کردند.

 شهادت در مورد اتاق گاز

رمضان فتحی که در سال ۱۳۶۰ به دلیل «هواداری از سازمان مجاهدین خلق» زندانی بود  و «بعدا حکم اعدام او به ۱۲ سال حبس تقلیل یافت»، در دادگاه محاکمه حمید نوری گفت: «زندانیان را در اتاق گاز به حدی نگه می‌داشتند که از نوک انگشتان‌شان عرق می‌چکید و به آن‌ها حالت خفگی دست می‌داد. هنگام خروج از اتاق گاز هم، نگهبان‌ها که پاسدار بودند به فرماندهی حمید نوری، تونلی تشکیل داده و به شدیدترین وجه آن‌ها را کتک می‌زدند».

رمضان فتحی در مورد ترکیب هیئت مرگ گفت: حسینعلی نیری در جریان قتل عام ۶۷ قاضی شرع و همراه با ابراهیم رئیسی، مرتضی اشراقی و مصطفی پورمحمدی عضو هیات چهار نفره موسوم به هیات مرگ بود.

 

جنازه‌ های اعدام شدگان در ماشین

او درباره قتل عام ۶۷ گفت که روز هفتم مرداد، تلویزیون را از بند [زندان] بیرون برده، هواخوری و روزنامه‌ها را قطع کردند.

«آخرهای شب بود که روح‌الله حداوند که اعدام شد گفت بیا برویم از راه پنجره نگاه کنیم! چه چیزهایی را می‌بینیم.

گفتم روح‌الله تو چی می‌بینی؟

گفت جنازه بچه‌ها را دارند توی ماشین می‌اندازند. جنازه بچه‌ها را می‌گرفتند و ما صدای انداختن جنازه توی ماشین را می‌شنیدیم».

vendredi 22 octobre 2021

21 NGOs Call On the UN To Investigate 1988 Massacre in Iran

 


On October 13, a joint written statement was submitted by 21 NGOs to the United Nations Secretary-General, Mr. António Guterres, that called for the UN to investigate the 1988 massacre of political prisoners in Iran. Mr. Guterres has received the written statement which is circulated in accordance with Economic and Social Council resolution 1996/31.

The statement recalls that on 3 September 2020, seven United Nations Special Rapporteurs wrote to the Iranian authorities, stating that the 1988 extrajudicial executions and forced disappearances of thousands of political prisoners may amount to “crimes against humanity.”

It also mentions the letter by 152 former UN officials and renowned international human rights and legal experts who wrote to UN High Commissioner for Human Rights, Michelle Bachelet, calling for a Commission of Inquiry into the 1988 massacre.

The statement also mentions Amnesty International’s statement on 19 June 2021 that reiterated that Raisi had a key role in the 1988 massacre and should be “investigated for his involvement in past and ongoing crimes under international law, including by states that exercise universal jurisdiction.”