Ahmad Raouf Basharidoust; une des victimes du massacre 1988, arrêté à l'âge de 16 ans, a été éxécuté après plus de 5 années de prison

مجاهد قهرمان، احمد رئوف بشري‌دوست پس از بيش از 5سال اسارت در زندانهاي خميني دژخيم در جريان قتل عام زندانيان سياسي مجاهد در سال 1367 به شهادت رسيد.

lundi 29 novembre 2021

بروس مک‌کولم، مدیر انستیتو مطالعات دموکراتیک در آمریکا : عاملان قتل ‌عام ۶۷ همچون رئيسی را محاکمه افشا و بی‌آبرو کنید


  بروس مک کولم:‌ در سال ۶۷ بیش از ۳۰،۰۰۰ زندانی سیاسی به‌شکلی غیرقابل تصور توسط مقامات رژیم ایران قتل عام شدند. بیش از ۳۰ سال بعد «حمید نوری» کسی که در قتل عام دست داشته است در سوئد محاکمه می شود.

در این مدت، رژیم ایران نهایت تلاش خود را از طریق اجرای یک کمپین اطلاعات غلط برای گل‌آلود کردن آب کرده‌است. هدف اصلی این کمپین اپوزیسیون اصلی، مجاهدین خلق است که اعضای آن قربانیان اصلی قتل عام ۶۷ بوده اند.

برطبق کیفرخواست صادره توسط دادستانهای ارشد سوئد «بین ۸ مرداد ۱۳۶۷ و ۲۵ مرداد ۱۳۶۷، «حمید نوری» گروه زیادی از زندانیان را که اغلب آنها از اعضا و هواداران مجاهدین ‌بوده اند، اعدام کرده است.

ابراهیم رئیسی، یکی از چهار عضو «هیئت مرگ» در تهران در سال ۱۹۸۸ بوده و هزاران زندانی سیاسی را به چوبه های دار سپرده است. او در اولین کنفرانس مطبوعاتی اش بعد از رسیدن به ریاست جمهوری رژیم، بطور علنی از نقشی که در این قتل عام داشت ابراز غرور کرد.


منبع:سايت تاون هال: ۱۴۰۰۰۹۰۵ 


mercredi 17 novembre 2021

بتول اسدی: بچه ها! بچه ها! دارند مي برند اعدامم کنند!

 


26 آبان 1360 با يك رگبار و سه تك تير بتول اسدي پركشيد. همه در سكوت و ناباوري به هم نگاه ميكرديم. رؤيا به آرامي شروع به گريستن كرد و من با بغض به نماز ايستادم. چند دقيقه پيش بود كه با صداي فرياد بتول، از پشت پنجره سلول، همه مان از خواب بيدار شده بوديم.

ـ «بچه ها! بچهها دارند ميبرند اعدامم كنند!».

شب پيش او را براي بازپرسي صدا زده و برده بودند و ما چشم به راهش بوديم.

اواسط آبان بود كه بتول اسدي را به سلول ما آوردند. او 24 ساله و دانشجوي رشته زمین شناسی دانشگاه مشهد و از مسئولين نشريه پيام جنگل در رشت بود كه به همراه همسرش اسلام قلعه سري دستگيرشده بود. اسلام نیز دانشجو و عضو مجاهدین و اهل بهشهر مازندران بود. بتول خواهر ريزنقشي بود. گندمگون و با چشماني سبز.  در نگاه اول به چهرهاش، توجه آدم به چشمهايش جلب ميشد و به نگاه سبز مهربانش. با اينكه بيرون از زندان هرگز او را نديده بودم و نميشناختم بسرعت دوستي و اعتمادي عميق بين ما شكل گرفت. آنهم در شرايطي كه به هيچ كس نميشد اعتماد كرد.  من با اينكه تا آن موقع هيچ چيزي در به اصطلاح پروندهام نداشتم،  همه چيز را به او گفتم. اينكه بيرون به كي وصل بودم، كدام قسمت بودم  و مسئوليتم چه بود. با معيارهاي آن زمان در آن شرايط كار ما يك ديوانگي بيش نبود.

بتول هم همین کار را کرد. او به من گفت که چگونه دستگیر شدهاند و چه كسي به آنها خیانت کرده است. شوهرش در مقابل چشمانش شکنجه شده بود. اسلام یک قهرمان مقاومت در زير شکنجه بود.  

vendredi 12 novembre 2021

interview de Radio Fréquence Protestante avec Massoumeh Raouf

 

invité par Carole Galloy    à l’Émission ESPÉRANCE FÉMININE SUR  radio Fréquence Protestante le samedi 6 novembre 2021 à 14h45 - 15h15.


vous pouvez le RÉÉCOUTER  sur Fréquence Protestante


https://frequenceprotestante.com/diffusion/esperance-feminine-du-06-11-2021/


Pas une semaine en Iran ne se passe sans que les crimes d’honneur commis contre des jeunes femmes ne fassent la une des journaux. C’est le combat de Massoumeh Raouf Basharidoust, ancienne détenue politique en Iran, reçu derrière le micro de Carole Galloy pour la 26ème émission de « Espérance Féminine .
 

 

مصاحبه خبرنگار راديو فركانس پرتستان كه روز شنبه ۶ نوامبر ۲۰۲۱ پخش شد. عنوان اين برنامه نيم ساعته كه به آن دعوت شده بودم «اميد زنان» است. موضوعات اين مصاحبه در باره وضعيت زنان ايران، قتلهاي ناموسي، قتل عام ۶۷، زندانيان سياسي زن و معرفي كتاب خاطرات زندان دوست ، همرزم و همسلول نازنينم مجاهد شهيد پوران نجفي بود.

#دادخواهی #مجاهدین_خلق #قتل_عام۶۷ #رئیسی_جلاد۶۷

jeudi 11 novembre 2021

D’anciennes prisonnières politiques et parents de martyrs demandent justice pour le massacre de 1988

 

Plusieurs anciennes prisonnières politiques, des parents et des témoins demandant justice pour le massacre de 1988 en Iran sont intervenus lors d’un rassemblement devant le bâtiment du tribunal de Stockholm, où Hamid Noury, l’un des auteurs du massacre de 1988, est jugé. Voici des extraits d’interventions. 

L’ancienne prisonnière politique Parvaneh Madanchi

Mme Parvaneh Madanchi est une ancienne prisonnière politique des années 1980 et fait partie des témoins qui demandent justice pour le massacre de 1988. Dans son discours elle a déclaré : « Du 14 juin 1981 au 12 décembre 1987, j’ai été détenues dans les prisons Jahanbani, Ghezel-Hesar, une unité résidentielle, Evine, et Gohardacht. »

« L’une de mes compagnes de cellule, Tahmineh Sotoudeh, qui était la seule fille de la famille Sotoudeh et qui représentait tout pour sa mère, a été arrêtée le 27 septembre 1981. Au moment de son arrestation, elle avait 16 ans. Elle a été condamnée à 15 ans de prison. Elle a été pendue lors du massacre de 1988. »

« À cette époque, j’ai assisté à la torture de nombreuses prisonnières, dont trois de mes compagnes de cellule, Chekar Mohammadzadeh, Mojgan Sorabi et Mahtab Khalkhali. Dans le cadre de la campagne visant à obtenir justice pour les victimes du massacre de 1988, je n’abandonnerai pas et je continuerai à demander justice. »

mercredi 10 novembre 2021

Iran : Le juge Hassan Tardast, un tueur sans pitié

 Qui est le juge Hassan Tardast ? Il est responsable de l’exécution de 800 personnes, dont Reyhaneh Jabbari et Behnoud Shojaei.

Il était chargé de juger les affaires d’homicides

Le juge Hassan Tardast a occupé divers postes au sein du système judiciaire iranien. Notamment en tant que juge assistant, enquêteur et juge président. Depuis 2008, il a dirigé la branche 74 de la Cour pénale pendant six ans.

Dans une interview accordée au journal Etemad en 2012, il a déclaré avoir été juge dans des affaires de meurtre avec préméditation pendant de nombreuses années. Au cours de cette période, il a prononcé plus de mille condamnations à mort. Les agents du régime en ont mises en œuvre 800.

Il s’est rendu en Allemagne l’année dernière. Son voyage a attiré l’attention des Iraniens en exil, qui ont exigé son arrestation et son jugement.

mardi 9 novembre 2021

Le président iranien doit être poursuivi pour crimes contre l’humanité

On se demande encore pourquoi le mandat du président iranien, Ebrahim Raïssi en Iran n’a pas incité les pays occidentaux à le poursuivre en justice. Raïssi était membre de la « commission de la mort ». Il a mis en application les ordres de la théocratie d’exécuter systématiquement les opposants à l’interprétation radicale et misogyne de l’islam par le régime des mollahs.


Massacre de 1988 : 30 000 femmes et hommes

Lors du « massacre de 1988 », le régime des mollahs a tué 30 000 femmes et hommes en Iran. Il les avait emprisonnés à l’époque pour des motifs politiques. Les experts juridiques ont qualifié le massacre de crime contre l’humanité et de génocide. Selon Amnesty International, la majorité des victimes étaient des membres de l’importante opposition démocratique, les Moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI / MEK).

Raïssi a perpétré des crimes et des meurtres encore plus terribles contre des citoyens innocents. En dépit de cela, le régime iranien et le président iranien Raïssi se nourrissent d’un sentiment d’impunité internationale. Selon Amnesty International, le régime s’emploie activement à démanteler les fosses communes des victimes du massacre. L’objectif poursuivi est d’effacer toute trace de criminalité.

vendredi 5 novembre 2021

Iran: Human Rights record of Ebrahim Raisi, Eyewitness Accounts, Ali Zolfaghari

 


My name is Ali Zolfaghari. I was arrested in 1981 for supporting the Mojahedin-e Khalq (MEK). I spent some time in a prison in Rasht, northern Iran. I had many cellmates who were the MEK’s supporters and members. They were executed later those years for persisting in their ideals and supporting the MEK.

One of my cellmates was Reza Niknam. He heroically accepted all responsibilities of the actions done by our group of five people. He was executed on June 30, 1982. The regime did not allow Reza Niknami’s parents to bury their son in the cemetery. So, his mother was forced to bury him under the stairs in their home

He was just one example of someone who loved the MEK.
I met many MEK members while I was in Rasht. We held a memorial ceremony on May 25, 1983. After this memorial ceremony, the guards transferred us to the prison’s basement and then transferred us to Gohardasht prison. There, I witnessed prisoners resisting. They had sent us to exile to Gohardasht to punish us. They wanted to break us. A night before going to Gohardasht, they took us to Evin Prison.

jeudi 4 novembre 2021

Iran : le procès d’Hamid Noury et les obligations de la communauté internationale

 


Depuis août, l’ancien responsable pénitentiaire iranien Hamid Noury est officiellement jugé à Stockholm. La procédure ne devrait pas se terminer avant avril prochain, date à laquelle le tribunal aura entendu des dizaines d’anciens prisonniers politiques iraniens qui ont été témoins des actions de Noury à la prison de Gohardacht avant et pendant le terrible massacre des prisonniers politiques qui a fait 30 000 morts au cours de l’été 1988 en Iran.

Noury a été arrêté en 2019 après son arrivée en Suède pour une visite. Le mandat a été délivré sur la base du principe de compétence universelle, qui permet à toute nation de juger unilatéralement des violations graves du droit international, même lorsque le crime en question a eu lieu bien au-delà de ses frontières.

mercredi 3 novembre 2021

The 1988 Massacre of Political Prisoners in Iran: Eyewitness Accounts, Ebrahim Khaksar


Three members of my family have been martyred by the henchmen of the Iranian regime.
Two of my cousins and my brother.
The first martyrs of my family was Gholamreza Khaksar, my cousin, who was the Mojahedin-e-Khalq, MEK candidate in the western region of Iran, city of Qasres-e-Shireen, Gilan-e-Garb, and Sar-e-pole Zahab.
He was arrested in 1981 in Hamadan, and then he was executed by a firing squad.
The second martyr of the family was my cousin, Jahanbakhsh Khaksar, who was arrested on the street in 1981 just for having a MEK publication.
He was imprisoned for three years in Diesel Abad Prison in Kermanshah. It was a very painful scene that, After much effort by his family, he was released, but based on the evidence, he was poisoned by the regime before his release and was thrown in front of his residence.
I was present, and I witnessed this myself.
All our relatives and friends had a Celebration on that day. They were very happy, and the family invited us to welcome him while he was coming back home.
But suddenly, it was reported that his half-dead body was thrown on the ground in the middle of the neighborhood just about his residence.
We got him to the car and took him to the hospital, but unfortunately, he was martyred in the middle of the road.
When we conveyed the news to his elderly father and mother, his mother and my mother’s cries and the cries of his sisters turned the celebration into mourning.
The food was spilled; the fire to prepare the food was extinguished. The tablecloth, everything which was set, was fallen.
Everybody was crying and shouting, “Damn Khomeini,”.
By hearing the news, his father had a heart attack; he could not bear this pain and died a few years later.
The next martyr was my brother. Abbas Khaksar. Abbas was arrested in 1981 just for supporting the MEK. He was in prison for three years. He was released after three years, but he was arrested again and executed in the massacre of 1988 by Khomeini’s henchmen.
We had heard of the massacre, hanging or shooting and burying the victims’ bodies in mass graves.
But the news of Abbas’s martyrdom was different. Abbas and his cellmates were buried alive. A relative, who had come from Iran, said that Abbas and the group of prisoners who had been taken for the massacre, were buried alive in a mass grave and they were put in a mass grave and dumped soil on them with a loader.

mardi 2 novembre 2021

Iran: the 1988 massacre and genocide, speeches by Geoffrey Robertson and Eric David

 


In his remarks, Geoffrey Robertson, First President of the UN Special Court for Sierra Leone, said: “It has been a crime to kill prisoners for centuries. The difference is that if it amounts to a particular crime of genocide, there is an international convention that binds countries to take action and punish that genocide.”

Referring to Khomeini’s fatwa calling for the annihilation of the MEK and calling them Mohareb (enemies of God) and used by the regime as the basis of the massacre, he reiterated, “It seems to me that there is very strong evidence that this was a genocide. It applies to killing or torturing a certain group for their religious beliefs. A religious group that did not accept the backward ideology of the Iranian regime… There is no doubt that there is a case for prosecuting [regime President Ebrahim] Raisi and others. There has been a crime committed that engages international responsibility. Something must be done about it as has been done against the perpetrators of the Srebrenica massacre.” Eric David, an expert on international humanitarian law, also confirmed the characterization of genocide and crimes against humanity for the 1988 massacre.

lundi 1 novembre 2021

Le rapporteur de l’ONU s’inquiète de la situation des droits humains en Iran


 Javaid Rehman, le rapporteur spécial de l’ONU sur la situation des droits humains en Iran, a exprimé dans son récent rapport à la Troisième Commission de l’Assemblée générale des Nations unies la situation alarmante concernant les violations continues des droits de l’homme en Iran.

M. Rehman a déclaré que la situation actuelle des droits de l’homme en Iran « reste sombre » et que le principal obstacle à l’amélioration de la situation est « l’impunité persistante des violations graves des droits humains ».

Il a ajouté : « La situation est aggravée par le fait que des individus qui font face à des allégations d’implication dans la commission de graves violations des droits de l’homme restent dans des positions puissantes, y compris au plus haut niveau de la fonction publique. »

Les auteurs de violations des droits de l’homme occupent les plus hauts postes de pouvoir en Iran. Le président du régime est Ebrahim Raïssi, une figure clé du massacre de plus de 30 000 prisonniers politiques iraniens en 1988.