Ahmad Raouf Basharidoust; une des victimes du massacre 1988, arrêté à l'âge de 16 ans, a été éxécuté après plus de 5 années de prison

مجاهد قهرمان، احمد رئوف بشري‌دوست پس از بيش از 5سال اسارت در زندانهاي خميني دژخيم در جريان قتل عام زندانيان سياسي مجاهد در سال 1367 به شهادت رسيد.

lundi 26 avril 2021

JVMI calls for UN intervention to stop destruction of Khavaran mass grave in Iran.

JVMI has received new credible information that the authorities in Iran are building over the Khavaran mass grave, south of Tehran, where thousands of victims of the 1988 extrajudicial executions are believed to be buried.

Last week, the Bahá’í International Community announced that the Iranian authorities had banned the Baha’is of Tehran from burying their loved ones in a space previously allocated to them in Khavaran cemetery. Instead, they were being told to use the site of the Khavaran mass grave which the authorities claim to have “recently emptied”.

The Baha’i community have protested the new order by agents from the Security Office of the Behesht-e Zahra Organization, which manages Khavaran.

Photo of new graves over mass grave in Khavaran, Iran.

 

JVMI demande l'intervention de l'ONU pour arrêter la destruction du charnier de Khavaran en Iran.

 JVMI a reçu de nouvelles informations crédibles selon lesquelles les autorités iraniennes construisent sur le charnier de Khavaran, au sud de Téhéran, où des milliers de victimes des exécutions extrajudiciaires de 1988 seraient enterrées.

La semaine dernière, la Communauté internationale bahá'íe a annoncé que les autorités iraniennes avaient interdit aux bahá'ís de Téhéran d'enterrer leurs proches dans un espace qui leur était précédemment alloué dans le cimetière de Khavaran. À la place, il leur a été demandé d'utiliser le site de la fosse commune de Khavaran que les autorités affirment avoir " récemment vidé ".

La communauté bahá'íe a protesté contre le nouvel ordre donné par les agents du bureau de sécurité de l'organisation Behesht-e Zahra, qui gère Khavaran.

 

Photo de nouvelles tombes au-dessus d'un charnier à Khavaran, en Iran.

 

Diane Ala'i, représentante de la Communauté internationale bahá'íe auprès des Nations Unies à Genève, a déclaré : "Les bahá'ís respectent les lieux de repos de tous et, étant donné qu'au cours de nombreuses décennies, la communauté bahá'íe a été confrontée à la profanation de ses propres cimetières, ils ne veulent pas que quiconque vive la même douleur en enterrant ses morts là où d'autres ont récemment reposé."

Des images récemment publiées sur les médias sociaux montrent plusieurs nouvelles tombes creusées au-dessus des fosses communes de Khavaran.

Au moins deux personnes ont été enterrées dans ces tombes dans cette région ces derniers jours, selon les informations fournies par des sources locales.

Les autorités iraniennes ont précédemment détruit les tombes des victimes du massacre de 1988 dans d'autres villes, notamment Ahvaz, Mashhad et Tabriz. En 2017, les tombes des victimes du cimetière de Behesht-e Reza à Mashhad et de Vadi-e Rahmat à Tabriz ont été détruites. Fin juillet 2018, les autorités ont démoli et cimenté les tombes des victimes du massacre de 1988 à Ahvaz, sous prétexte de construire un boulevard.

La destruction des fosses communes liées au massacre de 1988 cause d'énormes tourments psychologiques aux familles des victimes. Il s'agit d'une tentative des autorités de détruire les preuves de leur crime contre l'humanité. Les familles attendent de l'ONU qu'elle prenne des mesures immédiates pour s'assurer que les autorités mettent fin à cette torture et à cette destruction. Les preuves à Khavaran et dans toutes les autres fosses communes doivent être préservées afin de permettre une enquête internationale pour tenir les auteurs de ce crime responsable.

La JVMI appelle le Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Michelle Bachelet, à demander publiquement aux autorités iraniennes de mettre immédiatement un terme à ce crime.

Justice pour les victimes du massacre de 1988 en Iran (JVMI)

26 avril 2021

samedi 17 avril 2021

Massoumeh Raouf : « Des images et des phrases simples pour raconter la page la plus sombre » de l’Iran

 Par Tiphaine Ruppert


https://iopresse.com/fr/articles/massoumeh-raouf-des-images-et-des-phrases-simples-pour-raconter-la-page-la-plus-sombre-de-l-iran

📌 Au téléphone, Massoumeh Raouf Basharidoust rit beaucoup. Par petits éclats qui ponctuent ses phrases. Elle a l’air doux. C’était aussi ce que dégagent les photos que j’ai vues d’elle. 
Pourtant Massoumeh, née en Iran sous le règne du Shah, est une combattante. Emprisonnée pour son soutien supposé à l’Organisation des moudjahiddines du peuple iranien (OMPI), principale opposition à l’ayatollah Khomeiny, elle s’échappe dans la nuit du 4 mai 1982.
Aujourd’hui, réfugiée en France, elle combat le Régime avec les mots. 
En 2018, elle signait la bande dessinée "Un petit prince au pays des mollahs" : la quête de liberté de son frère Ahmed, capturé à l’âge de 17 ans et assassiné en 1988, en même temps que des dizaines de milliers d’autres prisonniers politiques iraniens, considérés comme des martyres par la Résistance. Sur cet épisode sanglant, le Régime a longtemps imposé l’omerta, en dépit des appels des familles de victimes et de l’ONU.