Ahmad Raouf Basharidoust; une des victimes du massacre 1988, arrêté à l'âge de 16 ans, a été éxécuté après plus de 5 années de prison

مجاهد قهرمان، احمد رئوف بشري‌دوست پس از بيش از 5سال اسارت در زندانهاي خميني دژخيم در جريان قتل عام زندانيان سياسي مجاهد در سال 1367 به شهادت رسيد.

lundi 1 novembre 2021

Le rapporteur de l’ONU s’inquiète de la situation des droits humains en Iran


 Javaid Rehman, le rapporteur spécial de l’ONU sur la situation des droits humains en Iran, a exprimé dans son récent rapport à la Troisième Commission de l’Assemblée générale des Nations unies la situation alarmante concernant les violations continues des droits de l’homme en Iran.

M. Rehman a déclaré que la situation actuelle des droits de l’homme en Iran « reste sombre » et que le principal obstacle à l’amélioration de la situation est « l’impunité persistante des violations graves des droits humains ».

Il a ajouté : « La situation est aggravée par le fait que des individus qui font face à des allégations d’implication dans la commission de graves violations des droits de l’homme restent dans des positions puissantes, y compris au plus haut niveau de la fonction publique. »

Les auteurs de violations des droits de l’homme occupent les plus hauts postes de pouvoir en Iran. Le président du régime est Ebrahim Raïssi, une figure clé du massacre de plus de 30 000 prisonniers politiques iraniens en 1988.

Parmi les ministres du cabinet de Raïssi figurent des criminels, des voleurs et des terroristes. Ils ont tous un passé de violations des droits de l’homme. Le président du Majlis (parlement), Mohammad Bagher Ghalibaf, était auparavant un commandant des Gardiens de la révolution (les pasdarans) et Il est connu pour son implication dans la répression brutale des dissidents. Gholam-Hossein Mohseni Ejei, le chef de la branche judiciaire, a un lourd passé de torture et d’exécutions, en particulier lorsqu’il s’agit de manifestants et de membres de l’opposition.

Dans ses remarques devant la Troisième Commission, M. Rehman s’est également inquiété du niveau alarmant d’intimidation ou de persécution de ceux qui appellent à la reddition des comptes.

Il s’est inquiété du nombre élevé d’actions de représailles menées par les agents de sécurité et les services du renseignement du régime à l’encontre des familles des victimes, ainsi que des défenseurs des droits humains, des journalistes, des avocats et d’autres personnes demandant que le régime soit tenu responsable de ses actes.

Le régime est prêt à tout pour faire taire les voix des militants et des manifestants, en arrêtant et en emprisonnant des personnes qui se battent simplement pour leurs droits fondamentaux. Les familles des prisonniers politiques et des dissidents exécutés sont souvent menacées par les forces de sécurité du régime. Elles sont également contraintes de garder le silence sur le sort de leurs proches.

De nombreux obstacles empêchant le régime de répondre de ses crimes contre l’humanité, M. Rehman a appelé la communauté internationale à continuer, par tous les moyens possibles, la reddition des comptes et obtenir enfin justice pour les victimes du régime.

Dans son rapport, Rehman s’est alarmé du manque persistant de transparence et de responsabilité du régime concernant le massacre de 1988 dont les auteurs continuent d’occuper des postes clés au sein du régime, et la répression brutale des manifestations de novembre 2019, au cours desquelles le régime a assassiné plus de 1 500 manifestants à travers l’Iran.

Rehman a attiré l’attention sur les disparitions forcées et les exécutions de prisonniers politiques en 1988, ainsi que sur la force excessive utilisée pour réprimer les manifestants lors du soulèvement de novembre 2019. Il a déclaré qu’il existe depuis longtemps une « impunité généralisée et systémique dans le pays pour les violations flagrantes des droits humains ».

Il a appelé les organisations de défense des droits humains et la communauté internationale à poursuivre la question des droits de l’homme en Iran et à se battre pour que les responsables soient une fois pour toutes tenus de rendre des comptes afin d’empêcher que de futurs abus ne se produisent.

Source : INU

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