Par Giulio Terzi
Une lettre envoyée par sept Rapporteurs spéciaux des Nations Unies sur les droits de l’homme au régime iranien, afin de clarifier la position du régime sur le massacre de 1988 des prisonniers politiques, est une «avancée capitale» selon Amnesty International.
En 1988, le guide suprême de l’époque, Rouhollah Khomeini, a publié une fatwa pour éradiquer toute opposition politique à son régime despotique, ce qui a conduit à des exécutions massives de quelque 30 000 prisonniers politiques en l’espace de quelques mois seulement. Une telle férocité était inattendue, même au sein de l’establishment du régime. Le successeur désigné de Khomeiny, l’ayatollah Montazeri, a publiquement choisi de prendre position contre le diktat et a été assigné à résidence pendant plusieurs années.