Dominique Attias
Président de la Fédération européenne des sociétés de droit à partir d’octobre 2020
Vice-batonnière de Paris à partir de janvier 2016 et première femme à occuper ce poste Récipiendaire de la Légion d’honneur en 2011
Ahmad Raouf Basharidoust; une des victimes du massacre 1988, arrêté à l'âge de 16 ans, a été éxécuté après plus de 5 années de prison
مجاهد قهرمان، احمد رئوف بشريدوست پس از بيش از 5سال اسارت در زندانهاي خميني دژخيم در جريان قتل عام زندانيان سياسي مجاهد در سال 1367 به شهادت رسيد.
Dominique Attias
Président de la Fédération européenne des sociétés de droit à partir d’octobre 2020
Vice-batonnière de Paris à partir de janvier 2016 et première femme à occuper ce poste Récipiendaire de la Légion d’honneur en 2011
Le guide suprême de l'Iran, l'ayatollah Ali Khamenei, a publié un livre dans lequel il défend l'ordre donné par son prédécesseur, l'ayatollah Ruhollah Khomeini, qui a conduit au massacre des prisonniers politiques en Iran en 1988.
Les propos de Khamenei sont inclus dans un livre intitulé "Le récit du Guide" ("Revayate Rahbari"), publié en juillet 2019 par l'Institut pour la préservation et la publication des œuvres de l'Ayatollah Seyyed Ali Khamenei.
Le texte du passage concernant le massacre de 1988 est publié en farsi sur le site officiel de Khamenei, KHAMENEI.ir. Le site web de Khamenei indique en outre que le livre, qui compte 620 pages, comprend des mémoires importantes et exclusives de l'ayatollah Khamenei qui ont été publiées pour la première fois.
Iran’s Supreme Leader Ayatollah Ali Khamenei has published a book in which he defends the order given by his predecessor Ayatollah Ruhollah Khomeini leading to the 1988 massacre of political prisoners in Iran.
Khamenei’s remarks are included in a book called the ‘Leader’s Narrative’ (“Revayate Rahbari”), published in July 2019 by the Institute for Preserving and Publishing works by Ayatollah Seyyed Ali Khamenei.
The text of the passage concerning the 1988 massacre is published in Farsi on Khamenei’s official website KHAMENEI.ir. Khamenei’s website further states that the book, which is 620 pages, includes important and exclusive memoirs of Ayatollah Khamenei that have been published for the first time.
The Secretary-General
has received
the following
written statement which
is
circulated in accordance with Economic and Social Council resolution 1996/31.
[1 February 2021]
We appeal to United Nations (UN) High Commissioner for Human Rights Michelle Bachelet and the Member States of the UN Human Rights Council to follow up the recent call by seven UN human rights experts by establishing a Commission of Inquiry into the 1988 massacre of political prisoners in the Islamic Republic of Iran (Iran).
Le Secrétaire général a reçu la déclaration écrite ci-après, qui est distribuée conformément à la résolution 1996/31 du Conseil économique et social.
Nous demandons à la Haut-Commissaire des Nations
Unies Michelle Bachelet et aux Etats membres du Conseil des droits de l'homme
des Nations Unies de donner suite à l'appel récent de sept experts des droits
de l'homme des Nations Unies en créant une commission d'enquête sur le massacre
des prisonniers politiques en République islamique d'Iran en 1988.
Dans une lettre[1] datée du 3 septembre 2020 adressée aux
autorités iraniennes, les experts des droits de l'homme de l'ONU ont déclaré
que les massacres de 1988 « pourraient constituer des crimes contre
l'humanité ».
ما از
کمیسر عالی سازمان ملل میشل باشله و کشورهای عضو شورای حقوق بشر سازمان ملل متحد
درخواست می کنیم که فراخوان اخیر هفت نفر از کارشناسان حقوق بشر سازمان ملل را با
ایجاد کمیسیون تحقیق در مورد کشتار زندانیان سیاسی در جمهوری اسلامی ایران در سال
1988 پیگیری کنند.
Par Giulio Terzi
Une lettre envoyée par sept Rapporteurs spéciaux des Nations Unies sur les droits de l’homme au régime iranien, afin de clarifier la position du régime sur le massacre de 1988 des prisonniers politiques, est une «avancée capitale» selon Amnesty International.
En 1988, le guide suprême de l’époque, Rouhollah Khomeini, a publié une fatwa pour éradiquer toute opposition politique à son régime despotique, ce qui a conduit à des exécutions massives de quelque 30 000 prisonniers politiques en l’espace de quelques mois seulement. Une telle férocité était inattendue, même au sein de l’establishment du régime. Le successeur désigné de Khomeiny, l’ayatollah Montazeri, a publiquement choisi de prendre position contre le diktat et a été assigné à résidence pendant plusieurs années.
از: معصومه رئوف
À la révolution de 1979, on va assister à une explosion du militantisme féminin qui va affronter l’instauration du fascisme religieux. Ce livre met en lumière un chapitre méconnu de ce combat brillant qui a fait des femmes l’ennemi numéro un de l’extrémisme islamiste.
« Le véritable horizon d’un rêve » raconte la résilience des Iraniennes dans les prisons des mollahs. La jeune Maliheh Moghadam est une survivante, beaucoup de ses amis périront dans les vagues d'exécutions politiques, 120.000, notamment lors du massacre des prisons de 1988 en Iran. Devant la dérive intégriste, la jeunesse iranienne avait décidé de résister. Les violences extrêmes, et les méthodes de déshumanisation, n’ont pu briser la force de conviction de milliers de jeunes restés fidèles à l’idéal de liberté, de fraternité et d’un islam démocratique et tolérant.
Maliheh Moghadam est une Iranienne qui a choisi de résister. Trois de ses frères ont été tués par le régime obscurantiste mais elle a pu s’échapper avant le terrible «massacre des prisons» de 1988. Avec elle, nous allons à la rencontre de ces héros dont le sacrifice a permis aux Iraniens de découvrir le véritable visage de l'extrémisme islamiste et de le combattre. La tyrannie religieuse affronte aujourd’hui une vague grondante de protestation, femmes en tête, les héritiers de cette génération qui s’était levée pour la liberté.
It has been suggested by some that the 1988 massacre happened so long ago that it might as well be forgotten but some of Iran’s judiciary is being run by the ‘thugs’ who ordered the massacre 33 years ago.
Par Massoumeh Raouf
Parfois, dans la vie, vous rencontrez quelqu'un que vous ne pouvez jamais oublier. Je ne pense pas qu'il y ait beaucoup d'amis sur lesquels on puisse compter dans les situations les plus difficiles. Un ami dont les kilomètres de distance géographique et les années passées ne nuisent pas à son amour et à sa pureté amicale, et chaque fois que vous le voyez, vous ressentez la même chaleur et l'honnêteté des premiers jours. Pouran Najafi était un tel ami pour moi. une amitié avec la clarté de l'eau des sources de notre région du nord. Pouran Najafi est morte le 9 février 2013, abattue par une pluie de roquettes commandées par le régime iranien sur la prison de Liberty, en Irak.
https://www.amnesty.org/download/Documents/MDE1335462021ENGLISH.PDF
محمود رويايي كه از سال ۱۳۶۰
تا ۱۳۷۰ در زندان هاي اوين، قزل حصار و گوهر دشت بوده در گواهي خود گفت:
· « دادگاه
من کمتر از ده دقیقه بدون وکیل و تشریفات قانونی توسط یک آخوند عصبانی برگزار شد. او
کیفرخواست را خواند اما همین که خواستم دفاع کنم گفت حرف نزن، آیا حاضر به مصاحبه
تلویزیونی هستی یا نه؟ گفتم من کاری نکردم و چیزی هم برای گفتن ندارم. وقتی دید
مصاحبه نمیکنم من را از اتاق بیرون انداخت و گفت حکمت اعدام است. بعد از دوندگيها
و هزينه هاي كلاني كه پدرم كرد، سه ماه بعد به من ده سال زندان ابلاغ كردند».
· «مرا
در آذر ۱۳۶۰ از اوين به قزلحصار منتقل كردند. در بدو ورود موی سر و ابرویم را
تراشیدند و با زدن و تهديد وادارم كردند آنها را بخورم. بعد همراه با ۴۵نفر دیگر
در یک سلول یک و نیم متر در دو و نیم متر جا دادند».
دادستانی سوئد ، تحت نظارت دادستانی آلبانی ، از 7 نوامبر سال 2020 ، به مدت ده روز در مورد جلاد حمید نوری ، با شاهدان قتل عام سال 1988 و خانواده های قربانیان در اشرف -3 ، آلبانی مصاحبه کرد.
اصغر مهديزاده زنداني سياسي در فاصله سالهاي ۱۳۶۰ تا ۱۳۷۳ گواهي داد براي
اولين بار حميد نوري را در سال ۶۵ در زندان گوهر دشت ديده است. او گفت:
· «در آن زمان من درخواست داده بودم كه به زندان
رشت منتقل شوم، حميد نوري به من گفت تا زمانی که همکاری نکنی انتقال خبری نیست چون
شما اتهامتان را هواداری از سازمان ذكر ميكنيد و سرموضع هستید».
·
«دوبار
بخاطر ورزش جمعی ما را به اتاق موسوم به گاز بردند که هیچ روزنه ای نداشت که بعد
از یکی دو ساعت بخاطر عرق زیاد زیرپای ما خیس شده و آب جمع ميشد که با اعتراض و
فریاد و درزدن مستمر در را بازکردند. در اين هنگام تونلی از دژخيمان درست ميكردند
که ناصریان و عباسی و لشکری در ابتدایش بودند و اتهام ما را مي پرسيدند. همين كه
ميگفتيم هوادار مجاهدين، با مشت و کابل و چوب ما را ميزدند و به پاسداران و
دژخيمان بعدي پاس ميدادند. هم چنين به خاطر ورزش جمعی در فروردین ۶۶ دوازده نفر از
مجاهدين را برای تجدید محاكمه به اوین بردند و به ما حکم شلاق وکابل دادند که در
گوهردشت توسط ناصریان و لشکری و عباسی و شكنجهگران ديگر اجرا شد».
·
Mahmoud Royaei, incarcéré dans les prisons d’Evine, de Ghezel-Hessar et de Gohardacht de 1981 à 1991, a déclaré dans son témoignage sur le bourreau Hamid Nouri :
« Mon procès a été mené par un religieux en
colère en moins de dix minutes, sans avocat ni formalités légales. Il a lu
l’acte d’accusation, mais dès que j’ai voulu me défendre, il m’a dit de ne pas
parler. « « es-tu prêt à passer une interview télévisée ou non ? » J’ai répondu
que je n’avais rien fait et que je n’avais rien à dire. Quand il a vu que je
n’acceptais pas l’interview, il m’a jeté dehors et a dit que ma peine serait
l’exécution. Après les efforts inlassables de mon père avec des dépenses
considérables, trois mois plus tard, j’ai été condamné à dix ans de prison.
J’ai été transféré d’Evine à Ghezel-Hessar en décembre 1981. À l’arrivée, ils m’ont rasé les cheveux et les sourcils et m’ont forcé à manger mes cheveux tout en me battant et en me menaçant. Ensuite, ils m’ont mis dans une cellule de 1,5 x 2,5 mètres, avec 45 autres personnes.
Asghar Mehdizadeh, prisonnier politique de 1981 à 1994, a témoigné avoir vu Hamid Nouri pour la première fois à la prison de Gohardacht en 1986. Il a déclaré :
« À l’époque, j’avais demandé à être transféré à la prison de Racht. Hamid Nouri m’a dit : il n’y aura pas de transfert tant que tu ne coopéreras pas, parce qu’en ce moment tu admets être un partisan de l’organisation (OMPI) et tu insistes sur cette appartenance.
Le 14 décembre, Lord Alton de Liverpool a
demandé au gouvernement britannique « quelle évaluation avez-vous faite de la
lettre envoyée par les Rapporteurs spéciaux des Nations Unies sur les droits de
l’homme au gouvernement iranien le 3 septembre au sujet des exécutions massives
extrajudiciaires présumées de dissidents politiques en 1988 en Iran ».
Radio ESPÉRANCE FÉMININE DU 12/12/2020 par Carole Galloy
Pour la 8e émission d’Espérance féminine, l’auteur de la BD « Un petit prince du pays des Mollahs », Massoumeh Raouf Basharidoust est en studio. Un ouvrage dans lequel elle redonne vie à son frère Ahmad, tué lors des massacres de 1988.
Écoutez l'interview en cliquant sur ce lien
https://frequenceprotestante.com/diffusion/esperance-feminine-du-12-12-2020/
Un nouveau livre intitulé “Le crime contre l’humanité” publié par l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI / MEK), répertoriant les noms de plus de 5 000 personnes sur les 30 000 prisonniers politiques exécutés en Iran lors du massacre de 1988 pour la plupart membres ou sympathisant de l’organisation iranienne des Moudjahidine du peuple (l’OMPI).
Le livre détaille également les conclusions de 35 commissions enquêtant sur les atrocités et répertorie les emplacements de trois douzaines de fosses communes en Iran.
Compatriots,
After 32 years, official experts of the United Nations have described the 1988 massacre of political prisoners in Iran as a "crime against humanity."
The experts have called for a comprehensive and independent investigation. This is the outcome of the blood of martyrs and a great victory for the MEK, the Iranian Resistance and the Iranian people on their path to seeking justice.
Par Massoumeh Raouf
Le livre de ma chère amie Pouran Najafi qui a été assassinée par le régime criminel iranien, a été publié par un éditeur canadien, Editions Dedicaces. C'était une amie commune à moi et mon frère Ahmad. Elle était avec Ahmad au même lycée et elle était avec moi quand j'étais en prison. Elle a joué un rôle clé dans mon évasion, et si je suis libre aujourd'hui, c'est grâce à son sacrifice.سازمان عفو بینالملل با صدور بیانیهای نامه ای را که کارشناسان سازمان ملل متحد به دولت ایران در ارتباط با اعدامهای سال ۶۷ فرستاده یک نقطه عطف برای دستیابی به حقیقت و عدالت دانست.
سازمان عفو بینالملل روز چهارشنبه ۱۹ آذر (۹ دسامبر) نامه کارشناسان سازمان ملل متحد
در سپتامبر سال گذشته به دولت ایران در ارتباط با اعدامهای سال ۶۷ را نقطه عطفی برای دستیابی به عدالت و حقیقت در این عرصه توصیف کرد.
گروه های مدافع حقوق بشر از جمله سازمان عفو بینالملل
و کارشناسان سازمان ملل بارها از جمهوری اسلامی ایران در مورد اعدام های غیرقانونی
هزاران نفر در سال ۶۷ توضیح خواستهاند. این اعدامها پس از پایان
گرفتن جنگ ایران و عراق انجام گرفت.
اعدامشدگان عمدتاً طرفداران سازمان مجاهدین خلق
ایران و سایر گروههای چپ و مخالف جمهوری اسلامی
ایران بودند.
عفو بینالملل ایران را به پنهان کاری "سیستماتیک"
درباره شرایط مربوط به این اعدامها و محل نگهداری اجساد متهم میکند.
9 décembre 2020,
Un groupe d’expert.es des Nations unies
spécialisés dans les droits humains a adressé une communication au gouvernement
iranien pour le mettre en garde, soulignant que les violations passées et
actuelles liées aux massacres commis dans les prisons en 1988 étaient
susceptibles de constituer des crimes contre l’humanité, et qu’ils
demanderaient une enquête internationale si ces violations perduraient, un
appel pressant à rendre des comptes qu’Amnesty international a salué ce
mercredi 9 décembre, veille de la Journée internationale des droits de
l’homme.
« Cette communication des expert.es des
Nations unies est une avancée capitale. Il s’agit une étape décisive pour le
combat de longue date que mènent les familles de victimes et les survivant.es,
avec le soutien d’organisations iraniennes de défense des droits humains et
d’Amnesty International, pour mettre un point final à ces crimes et obtenir
vérité, justice et réparation », a déclaré Diana Eltahawy, directrice
adjointe d’Amnesty International pour la région Afrique du Nord et
Moyen-Orient.
« Les éminents spécialistes en droits
humains des Nations unies font désormais passer un message sans équivoque et
attendu de longue date : les crimes persistants que sont les disparitions
forcées massives résultant des exécutions extrajudiciaires secrètes de 1988 ne
peuvent plus être passés sous silence et rester impunis », a ajouté Diana
Eltahawy.
9 December 2020
A group of UN human
rights experts have written to the Iranian government warning that past and ongoing
violations related to prison massacres in 1988 may amount to crimes against
humanity and that they will call for an international investigation if these
violations persist, a push for accountability welcomed by Amnesty international
on the eve of International Human Rights Day.
“The UN experts’
communication is a momentous breakthrough. It marks a turning point in the
long-standing struggles of victims’ families and survivors, supported by
Iranian human rights organizations and Amnesty International, to end these
crimes and obtain truth, justice and reparation,” said Diana Eltahawy, Amnesty
International’s Deputy Director for the Middle East and North Africa.
“Top UN human rights
experts have now sent an unequivocal, and long overdue, message: the ongoing
crimes of mass enforced disappearances resulting from the secret extrajudicial
executions of 1988 can no longer go unaddressed and unpunished”, said Diana
Eltahawy.