Ahmad Raouf Basharidoust; une des victimes du massacre 1988, arrêté à l'âge de 16 ans, a été éxécuté après plus de 5 années de prison

مجاهد قهرمان، احمد رئوف بشري‌دوست پس از بيش از 5سال اسارت در زندانهاي خميني دژخيم در جريان قتل عام زندانيان سياسي مجاهد در سال 1367 به شهادت رسيد.

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dimanche 22 août 2021

Ebrahim Raïssi, est avant tout l’assassin de mon frère.

le 23 août, est anniversaire de mon frère cadet Ahmad Raouf Basharidoust. Il a été exécuté lors du massacre des 30 000 des prisonniers politiques en Iran en 1988 .


Cette période noire de l'histoire contemporaine de l’Iran est restée méconnu dans l'opinion publique en Occident en raison de la politique de complaisance menée par les pays occidentaux vis à vis du régime des mollahs, et aussi du silence de l'ONU, selon Geoffrey Robertson, avocat britannique spécialiste des droits humains, qui enquête sur ce crime.
Mais l'arrivée de Ebrahim Raïssi, "le bourreau "devenu président, a attiré les attentions sur ce crime odieux. Pour moi, il est avant tout l’assassin de mon frère, un juge sanguinaire, un agent d’exécution qui n’aurait pas dû devenir président, mais plutôt poursuivi par un tribunal international pour crime contre l’humanité, selon la secrétaire générale d'Amnesty International, Agnès Callamard.

Notre combat dans la poursuite des commanditaires et des exécutants du massacre de 1988 prend désormais une nouvelle dimension. Khomeiny, ce criminel impitoyable, voulait qu’il ne reste aucune trace de ses opposants, de leurs tombes et de leurs noms. Mais ces suppliciés ne sont non seulement pas tombés dans l’oubli, mais ont rejailli dans toutes les villes d’Iran. Ils ravivent les flammes du soulèvement et des manifestations. Ils sont devenus la conscience éveillée de la société iranienne qui sème les graines de la révolte.


jeudi 12 août 2021

Suède : ouverture du procès historique d'un Iranien accusé d'exécutions de masse en Iran en 1988


 Hamid Noury est accusé d'être impliqué dans des exécutions de masse d'opposants ordonnées par l'ayatollah Khomeini. Son procès doit durer jusqu'en avril 2022.

Par Le Figaro avec AFP Mardi 10 août 2021

Un procès qui restera dans les annales : un ancien responsable iranien, accusé d'être impliqué dans des exécutions de masse d'opposants ordonnées par l'ayatollah Khomeini en 1988, est jugé à partir de mardi 10 août en Suède, une première dans ce dossier très sensible.

Hamid Noury, 60 ans, a été arrêté en novembre 2019 à l'aéroport international de Stockholm-Arlanda à l'occasion d'une visite en Suède. Il se trouve depuis en détention provisoire. Selon le parquet suédois, Hamid Noury a, entre le 30 juillet et le 16 août 1988, «intentionnellement ôté la vie à un très grand nombre de prisonniers sympathisants ou appartenant aux Moudjahidine du peuple» visés par un ordre d'exécution de l'ayatollah Khomeini, fondateur de la République islamique d'Iran, après les attaques commises par le mouvement contre le régime à la fin de la guerre entre l'Iran et l'Irak (1980-88).

روزنامه فرانسوي فيگارو- سوئد؛ گشایش محاکمه تاریخی یک ایرانی متهم به اعدامهای انبوه در ایران در سال 1367

 


حمید نوری متهم است که در اعدام های جمعی مخالفان به دستور آیت الله خمینی دست داشته است. محاکمه او تا آوریل 2022 طول خواهد کشید.

«این دادگاه در تاریخ ثبت خواهد شد : یک مسئول سابق ایرانی متهم به عاملیت در اعدام های انبوه مخالفان به دستور آیت الله خمینی در سال 1988، از روز سه شنبه 10 اوت در سوئد محاکمه می شود که نخستین مورد در این پرونده حساس است.

حمید نوری، 60 ساله، در نوامبر 2019 هنگام ورود به سوئد برای یک دیدار خصوصی در فرودگاه بین المللی استکهلم-آرلاندا بازداشت شد و از آن هنگام در بازداشت موقت بسر می برد. بنا به اعلام دادستانی سوئد، حمید نوری بین 30 ژوئیه و 16 اوت 1988 "عامدا جان شمار زیادی زندانیان هوادار یا عضو مجاهدین خلق را گرفته" که هدف یک دستور اعدام از سوی آیت الله خمینی، بنیانگذار جمهوری اسلامی ایران، پس از حملات این جنبش علیه رژیم در اواخر جنگ بین ایران و عراق (1988-1980)، قرار داشته اند.

dimanche 8 août 2021

چرا مردم ایران ابراهیم رئیسی و اوضاع کشورشان را شبیه آیشمن و آلمان نازی می‌دانند؟

نوشته غزال گلشیری، گزارشگر لوموند ترجمه فارسي از رادیو فرانسه-7 اوت ۲۰۲۱


 

این روزها ترجمة فارسی کتاب هانا آرنت، "آیشمن در اورشلیم"، با عنوان فرعی "عادی شدن شرارت" به پرفروش‌ترین کتاب در ایران تبدیل شده است. تبلیغ بازرگانی این کتاب که حدود شصت سال پیش توسط فیلسوف آلمانی، هانا آرنت، نوشته و منتشر شد، گزارش محاکمة آدولف آیشمن، مسئول قتل میلیون‌ها یهودی در آلمان نازی، است و این روزها ایرانیان میان آیشمن و رهبران جمهوری اسلامی و همچنین موضوع کتاب، "عادی شدن و ابتذال شرارت"، و اوضاع ایران همسانی احساس می کنند. . . . تاکنون ٢٣هزار نسخه از ترجمة فارسی کتاب "آیشمن در اورشلیم" در ایران به فروش رسیده و این در کشور پرجمعیتی که در آن تیراژ کتاب ندرتاً از سیصد نسخه فراتر می‌رود، پدیده ای خارق العاده است، به ویژه اینکه در نتیجة گسترش بیماری کرونا، فعالیت ناشران و کتابفروشی‌ها نود درصد کاهش یافته و بسیاری از آنها نیز ورشکست شده اند. یک مترجم آگاه در تهران در توضیح این موفقیت ادبی میگوید که در اصل عنوان فرعی کتاب آرنت، یعنی "عادی شدن شرارت"، به زندگی و تجربة روزمرۀ ایرانیان طی دو دهة گذشته تبدیل شده و به همین خاطر خوانندگان ایرانی نوعی احساس نزدیکی میان زندگی خود و اثر آرنت احساس می‌کنند. برخی روشنفکران و مقامات سیاسی از اصطلاح "عادی شدن شرارت" برای مقایسة آلمان نازی و ایران امروز استفاده می‌کنند. . . هانا آرنت در کتاب "آیشمن در اورشلیم" تصویر جنایتکاری را ترسیم می‌کند، که قادر به گفتن یک جملة ساده و معقول نیست اما، نقشی مرکزی در مرگ میلیون‌ها انسان داشته است و برای خوانندۀ ایرانی این شخصیت خیلی با رهبران تهران به ویژه با ابراهیم رئیسی بیگانه نیست. یعنی: شخصیتی که تمام فعالیت خود را پس از انقلاب اسلامی در قوۀ قضائیه ایران گذارنده و یکی از معماران اعدام هزاران زندانی سیاسی در ایران در سال ١٣٦٧ بوده است. یک جامعه‌شناس و استاد دانشگاه تهران نیز که نخواسته نامش فاش شود با تأئید این تشابه افزوده است: وضعیت ایران امروز تجسم همان چیزی است که هانا آرنت در کتاب خود شرح داده است: یعنی آدم‌های مطیعی که به طور مسئولانه برای رژیم کار می‌کنند بی‌آنکه به نتایج کار خود بیندیشند، درحالی که هر کدام از آنان شخصاً می‌توانند آدم‌های مهربان، فروتن و قابل تحملی باشند و این دقیقاً همان جایی است که شرارت و جنایت زاده می‌شود. همزمان با آغاز ریاست جمهوری ابراهیم رئیسی سانسور بی‌قاعده و قانون در وزارت فرهنگ و ارشاد با شدت همیشگی ادامه دارد و در مواردی به کارگیری الفاظ و اصلاحاتی نظیر "هولوکاست" یا "بدرفتاری با یهودیان" را ممنوع می‌کند. . . "برغم گفتار رسمی در ایران دربارۀ ضرورت احترام به همة ادیان، شماری از مقامات این کشور عمیقاً ضدیهودی هستند. "

Le Monde: ​L’incroyable succès de « Eichmann à Jérusalem » d’Hannah Arendt en Iran



« Un pays, un livre » (5/24). La récente traduction en persan de « Eichmann à Jérusalem », compte rendu du procès du criminel nazi par la philosophe allemande, est un best-seller. Sans doute les lecteurs voient-ils la même « banalité du mal » chez l’acteur zélé de la « solution finale » et les serviteurs du régime iranien.

Par Ghazal Golshiri - Le Monde le 06 août 2021 

Presque soixante ans après sa parution, la première traduction en persan de Eichmann à Jérusalem : Rapport sur la banalité du mal (1963), de la philosophe allemande Hannah Arendt, est le phénomène littéraire en Iran depuis quelques mois. Ce compte rendu du procès d’Adolf Eichmann, nazi responsable de la « solution finale », entremêlant réflexions politiques et philosophiques, a été réédité à vingt-deux reprises en Iran depuis sa sortie en octobre 2020 (par la maison d’édition Borj) : 23 000 exemplaires en tout. Un succès énorme dans un pays certes de 83 millions d’habitants, mais où les romans et essais dépassent rarement les 300 exemplaires. Le Covid-19 a même aggravé les choses : selon les statistiques rapportées par la presse iranienne, l’activité des librairies a chuté de 90 %, obligeant certaines à mettre la clé sous la porte.

jeudi 8 juillet 2021

Les députés condamnent la sélection d'Ebrahim Raisi et appellent à soutenir un Iran libre

 Le 25 juin 2021, un groupe de membres du Parlement européen a envoyé une lettre au président de la Commission et au Conseil de l'Europe, citant les rapports de plus de 1 200 journalistes et reporters de Simay-e-Azadi TV de 429 villes d'Iran. , déclarant que l' élection présidentielle fictive en Iran a rencontré un boycott à l' échelle nationale .


Les députés ont également appelé la présidence de l'UE à adopter une politique ferme et à condamner ce simulacre d'élection, citant le bilan des 
crimes d' 
Ebrahim Raisi lors du massacre de 1988 et de nombreux autres crimes pendant son mandat de chef de la magistrature et d'autres postes de haut niveau qu'il a occupés dans le pouvoir judiciaire du régime.

Ils ont appelé à la fin de l'impunité pour des criminels comme Raisi, disant que nous ne devrions pas commercer et interagir avec ce régime et que la communauté internationale, principalement l'Europe, devrait soutenir le désir du peuple iranien d'élections libres dans un Iran libre et démocratique .

mercredi 7 juillet 2021

« Un bel exemple de banalité du mal » : Ebrahim Raïssi ou la face sanglante de l’Iran

·        Par Sara Daniel  Publié sur nouvelobs.com

Le nouveau président de la République islamique est un ultraconservateur qu’Amnesty International veut juger pour crime contre l’humanité. Mais c’est avec lui qu’il faudra négocier la reprise d’un accord sur le nucléaire.


Barbe, lunettes et turban noir, Ebrahim Raïssi vient d’être élu à la présidence de la République d’Iran avec 62 % des voix, malgré son manque absolu de charisme, sa démarche incertaine et son verbe hésitant qui le fait trébucher sur les mots. D’ordinaire une partition complexe se joue entre le président et le personnage le plus puissant du pays, le Guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei. Mais pas cette fois.

Car Raïssi est l’homme du Guide. Mieux, l’homme de ses basses œuvres, accusé d’être l’un des grands criminels de l’histoire. Cette accusation, ce n’est pas une ONG américaine qui la formule. Non, elle est venue du cœur du système iranien, de l’ayatollah Ali Montazeri, qui fut un temps le successeur désigné de l’imam Khomeini, le fondateur de la République islamique d’Iran.

lundi 26 avril 2021

JVMI calls for UN intervention to stop destruction of Khavaran mass grave in Iran.

JVMI has received new credible information that the authorities in Iran are building over the Khavaran mass grave, south of Tehran, where thousands of victims of the 1988 extrajudicial executions are believed to be buried.

Last week, the Bahá’í International Community announced that the Iranian authorities had banned the Baha’is of Tehran from burying their loved ones in a space previously allocated to them in Khavaran cemetery. Instead, they were being told to use the site of the Khavaran mass grave which the authorities claim to have “recently emptied”.

The Baha’i community have protested the new order by agents from the Security Office of the Behesht-e Zahra Organization, which manages Khavaran.

Photo of new graves over mass grave in Khavaran, Iran.

 

JVMI demande l'intervention de l'ONU pour arrêter la destruction du charnier de Khavaran en Iran.

 JVMI a reçu de nouvelles informations crédibles selon lesquelles les autorités iraniennes construisent sur le charnier de Khavaran, au sud de Téhéran, où des milliers de victimes des exécutions extrajudiciaires de 1988 seraient enterrées.

La semaine dernière, la Communauté internationale bahá'íe a annoncé que les autorités iraniennes avaient interdit aux bahá'ís de Téhéran d'enterrer leurs proches dans un espace qui leur était précédemment alloué dans le cimetière de Khavaran. À la place, il leur a été demandé d'utiliser le site de la fosse commune de Khavaran que les autorités affirment avoir " récemment vidé ".

La communauté bahá'íe a protesté contre le nouvel ordre donné par les agents du bureau de sécurité de l'organisation Behesht-e Zahra, qui gère Khavaran.

 

Photo de nouvelles tombes au-dessus d'un charnier à Khavaran, en Iran.

 

Diane Ala'i, représentante de la Communauté internationale bahá'íe auprès des Nations Unies à Genève, a déclaré : "Les bahá'ís respectent les lieux de repos de tous et, étant donné qu'au cours de nombreuses décennies, la communauté bahá'íe a été confrontée à la profanation de ses propres cimetières, ils ne veulent pas que quiconque vive la même douleur en enterrant ses morts là où d'autres ont récemment reposé."

Des images récemment publiées sur les médias sociaux montrent plusieurs nouvelles tombes creusées au-dessus des fosses communes de Khavaran.

Au moins deux personnes ont été enterrées dans ces tombes dans cette région ces derniers jours, selon les informations fournies par des sources locales.

Les autorités iraniennes ont précédemment détruit les tombes des victimes du massacre de 1988 dans d'autres villes, notamment Ahvaz, Mashhad et Tabriz. En 2017, les tombes des victimes du cimetière de Behesht-e Reza à Mashhad et de Vadi-e Rahmat à Tabriz ont été détruites. Fin juillet 2018, les autorités ont démoli et cimenté les tombes des victimes du massacre de 1988 à Ahvaz, sous prétexte de construire un boulevard.

La destruction des fosses communes liées au massacre de 1988 cause d'énormes tourments psychologiques aux familles des victimes. Il s'agit d'une tentative des autorités de détruire les preuves de leur crime contre l'humanité. Les familles attendent de l'ONU qu'elle prenne des mesures immédiates pour s'assurer que les autorités mettent fin à cette torture et à cette destruction. Les preuves à Khavaran et dans toutes les autres fosses communes doivent être préservées afin de permettre une enquête internationale pour tenir les auteurs de ce crime responsable.

La JVMI appelle le Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Michelle Bachelet, à demander publiquement aux autorités iraniennes de mettre immédiatement un terme à ce crime.

Justice pour les victimes du massacre de 1988 en Iran (JVMI)

26 avril 2021

dimanche 7 mars 2021

Dominique Attias demande justice pour les victimes du massacre de 1988

 
Dominique Attias

Président de la Fédération européenne des sociétés de droit à partir d’octobre 2020

Vice-batonnière de Paris à partir de janvier 2016 et première femme à occuper ce poste Récipiendaire de la Légion d’honneur en 2011

samedi 6 mars 2021

Khamenei défend la fatwa qui a ordonné le massacre de 1988 en Iran

 Le guide suprême de l'Iran, l'ayatollah Ali Khamenei, a publié un livre dans lequel il défend l'ordre donné par son prédécesseur, l'ayatollah Ruhollah Khomeini, qui a conduit au massacre des prisonniers politiques en Iran en 1988. 


Les propos de Khamenei sont inclus dans un livre intitulé "Le récit du Guide" ("Revayate Rahbari"), publié en juillet 2019 par l'Institut pour la préservation et la publication des œuvres de l'Ayatollah Seyyed Ali Khamenei.

Le texte du passage concernant le massacre de 1988 est publié en farsi sur le site officiel de Khamenei, KHAMENEI.ir. Le site web de Khamenei indique en outre que le livre, qui compte 620 pages, comprend des mémoires importantes et exclusives de l'ayatollah Khamenei qui ont été publiées pour la première fois.

jeudi 4 mars 2021

United Nations Commission of Inquiry is needed into the 1988 massacre in the Islamic Republic of Iran

 


J
oint written statement* submitted by Nonviolent Radical Party, Transnational and Transparty, a non-governmental organization in general consultative status, Women's Human Rights International Association, Edmund Rice International Limited, non-governmental organizations in special consultative status, Association of World Citizens, International Educational Development, Inc., non- governmental organizations on the roster

 

The  Secretary-General  has  received  the  following  written  statement  which  is circulated in accordance with Economic and Social Council resolution 1996/31.

 

[1 February 2021]


We appeal to United Nations (UN) High Commissioner for Human Rights Michelle Bachelet and the Member States of the UN Human Rights Council to follow up the recent call by seven UN human rights experts by establishing a Commission of Inquiry into the 1988 massacre of political prisoners in the Islamic Republic of Iran (Iran).

mardi 2 mars 2021

Une commission d'enquête de l'ONU est nécessaire sur le massacre de 1988 en République Islamique d’Iran

 


Déclaration écrite conjointe * présentée par Nonviolent Radical Party, Transnational and Transparty, organisation non gouvernementale dotée du statut consultatif général, Women's Human Rights International Association, Edmund Rice International Limited, organisations non gouvernementales dotées du statut consultatif spécial, Association of World Citizens, International Educational Development, Inc., organisations non gouvernementales inscrites sur la liste

Le Secrétaire général a reçu la déclaration écrite ci-après, qui est distribuée conformément à la résolution 1996/31 du Conseil économique et social.


Nous demandons à la Haut-Commissaire des Nations Unies Michelle Bachelet et aux Etats membres du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies de donner suite à l'appel récent de sept experts des droits de l'homme des Nations Unies en créant une commission d'enquête sur le massacre des prisonniers politiques en République islamique d'Iran en 1988.

 

Dans une lettre[1] datée du 3 septembre 2020 adressée aux autorités iraniennes, les experts des droits de l'homme de l'ONU ont déclaré que les massacres de 1988 « pourraient constituer des crimes contre l'humanité ».

 

vendredi 26 février 2021

Iran : Le temps ne peut effacer la responsabilité des violateurs des droits humains

Par Giulio Terzi







Une lettre envoyée par sept Rapporteurs spéciaux des Nations Unies sur les droits de l’homme au régime iranien, afin de clarifier la position du régime sur le massacre de 1988 des prisonniers politiques, est une «avancée capitale» selon Amnesty International.

En 1988, le guide suprême de l’époque, Rouhollah Khomeini, a publié une fatwa pour éradiquer toute opposition politique à son régime despotique, ce qui a conduit à des exécutions massives de quelque 30 000 prisonniers politiques en l’espace de quelques mois seulement. Une telle férocité était inattendue, même au sein de l’establishment du régime. Le successeur désigné de Khomeiny, l’ayatollah Montazeri, a publiquement choisi de prendre position contre le diktat et a été assigné à résidence pendant plusieurs années.

mardi 9 février 2021

MEK Iran: It’s Never Too Late To Make Iran’s Regime Accountable for the 1988 Massacre

 It has been suggested by some that the 1988 massacre happened so long ago that it might as well be forgotten but some of Iran’s judiciary is being run by the ‘thugs’ who ordered the massacre 33 years ago.



lundi 8 février 2021

« Héros et héroïnes, en mémoire d’amis tombés » de Pouran Najafi

 


 Par Massoumeh Raouf

Parfois, dans la vie, vous rencontrez quelqu'un que vous ne pouvez jamais oublier. Je ne pense pas qu'il y ait beaucoup d'amis sur lesquels on puisse compter dans les situations les plus difficiles. Un ami dont les kilomètres de distance géographique et les années passées ne nuisent pas à son amour et à sa pureté amicale, et chaque fois que vous le voyez, vous ressentez la même chaleur et l'honnêteté des premiers jours. Pouran Najafi était un tel ami pour moi. une amitié avec la clarté de l'eau des sources de notre région du nord.  Pouran Najafi est morte le 9 février 2013, abattue par une pluie de roquettes commandées par le régime iranien sur la prison de Liberty, en Irak.

samedi 16 janvier 2021

Un procès historique en Suède - Rapport de la commission judiciaire du CNRI

 Le bureau du procureur suédois, sous la supervision du bureau du procureur albanais, a interrogé les témoins du massacre de 1988 et les familles des victimes à Achraf-3, en Albanie, pendant dix jours à partir du 7 novembre 2020. Cette démarche fait suit
e à la déclaration de la commission de sécurité et du contreterrorisme du CNRI (15 novembre 2009 sur l’affaire du bourreau Hamid Nouri arrêté en Suède). Elle fait également suite au rapport de la commission judiciaire du 3 juillet 2020 sur le témoignage et la fourniture de documents à ce sujet. Elle intervient aussi après les mesures nationales et internationales mentionnées dans ce rapport.
 

 

dimanche 10 janvier 2021

محاكمه حميد نوري دژخيم قتل عام ۶۷ در سوئد ـ شهادت محمود رويايي

 

 محمود رويايي كه از سال ۱۳۶۰ تا ۱۳۷۰ در زندان هاي اوين، قزل حصار و گوهر دشت بوده در گواهي خود گفت:

·       « دادگاه من کمتر از ده دقیقه بدون وکیل و تشریفات قانونی توسط یک آخوند عصبانی برگزار شد. او کیفرخواست را خواند اما همین که خواستم دفاع کنم گفت حرف نزن، آیا حاضر به مصاحبه تلویزیونی هستی یا نه؟ گفتم من کاری نکردم و چیزی هم برای گفتن ندارم. وقتی دید مصاحبه نمی‌کنم من را از اتاق بیرون انداخت و گفت حکمت اعدام است. بعد از دوندگيها و هزينه هاي كلاني كه پدرم كرد، سه ماه بعد به من ده سال زندان ابلاغ كردند».

·       «مرا در آذر ۱۳۶۰ از اوين به قزلحصار منتقل كردند. در بدو ورود موی سر و ابرویم را تراشیدند و با زدن و تهديد وادارم كردند آنها را بخورم. بعد همراه با ۴۵نفر دیگر در یک سلول یک و نیم متر در دو و نیم متر جا دادند».

·     

samedi 9 janvier 2021

محاكمه حميد نوري دژخيم قتل عام ۶۷ در سوئد ـ شهادت اصغر مهديزاده

 

دادستانی سوئد ، تحت نظارت دادستانی آلبانی ، از 7 نوامبر سال 2020 ، به مدت ده روز در مورد جلاد حمید نوری ، با شاهدان قتل عام سال 1988 و خانواده های قربانیان در اشرف -3 ، آلبانی مصاحبه کرد.

اصغر مهديزاده زنداني سياسي در فاصله سالهاي ۱۳۶۰ تا ۱۳۷۳ گواهي داد براي اولين بار حميد نوري را در سال ۶۵ در زندان گوهر دشت ديده است. او گفت:

·       «در آن زمان من درخواست داده بودم كه به زندان رشت منتقل شوم، حميد نوري به من گفت تا زمانی که همکاری نکنی انتقال خبری نیست چون شما اتهامتان را هواداری از سازمان ذكر ميكنيد و سرموضع هستید».

·      
«دوبار بخاطر ورزش جمعی ما را به اتاق موسوم به گاز بردند که هیچ روزنه ای نداشت که بعد از یکی دو ساعت بخاطر عرق زیاد زیرپای ما خیس شده و آب جمع ميشد که با اعتراض و فریاد و درزدن مستمر در را بازکردند. در اين هنگام تونلی از دژخيمان درست ميكردند که ناصریان و عباسی و لشکری در ابتدایش بودند و اتهام ما را مي پرسيدند. همين كه ميگفتيم هوادار مجاهدين، با مشت و کابل و چوب ما را ميزدند و به پاسداران و دژخيمان بعدي پاس مي‌دادند. هم چنين به خاطر ورزش جمعی در فروردین ۶۶ دوازده نفر از مجاهدين را برای تجدید محاكمه به اوین بردند و به ما حکم شلاق وکابل دادند که در گوهردشت توسط ناصریان و لشکری و عباسی و شكنجه‌گران ديگر اجرا شد».

·     

vendredi 8 janvier 2021

Un procès historique en Suède - témoignage de Mahmoud Royaei

 


Mahmoud Royaei, incarcéré dans les prisons d’Evine, de Ghezel-Hessar et de Gohardacht de 1981 à 1991, a déclaré dans son témoignage sur le bourreau Hamid Nouri :

« Mon procès a été mené par un religieux en colère en moins de dix minutes, sans avocat ni formalités légales. Il a lu l’acte d’accusation, mais dès que j’ai voulu me défendre, il m’a dit de ne pas parler. « « es-tu prêt à passer une interview télévisée ou non ? » J’ai répondu que je n’avais rien fait et que je n’avais rien à dire. Quand il a vu que je n’acceptais pas l’interview, il m’a jeté dehors et a dit que ma peine serait l’exécution. Après les efforts inlassables de mon père avec des dépenses considérables, trois mois plus tard, j’ai été condamné à dix ans de prison.

J’ai été transféré d’Evine à Ghezel-Hessar en décembre 1981. À l’arrivée, ils m’ont rasé les cheveux et les sourcils et m’ont forcé à manger mes cheveux tout en me battant et en me menaçant. Ensuite, ils m’ont mis dans une cellule de 1,5 x 2,5 mètres, avec 45 autres personnes.