le 23 août, est anniversaire de mon frère cadet Ahmad Raouf Basharidoust. Il a été exécuté lors du massacre des 30 000 des prisonniers politiques en Iran en 1988 .
Cette période noire de l'histoire contemporaine de l’Iran est restée méconnu dans l'opinion publique en Occident en raison de la politique de complaisance menée par les pays occidentaux vis à vis du régime des mollahs, et aussi du silence de l'ONU, selon Geoffrey Robertson, avocat britannique spécialiste des droits humains, qui enquête sur ce crime.
Mais l'arrivée de Ebrahim Raïssi, "le bourreau "devenu président, a attiré les attentions sur ce crime odieux. Pour moi, il est avant tout l’assassin de mon frère, un juge sanguinaire, un agent d’exécution qui n’aurait pas dû devenir président, mais plutôt poursuivi par un tribunal international pour crime contre l’humanité, selon la secrétaire générale d'Amnesty International, Agnès Callamard.
Notre combat dans la poursuite des commanditaires et des exécutants du massacre de 1988 prend désormais une nouvelle dimension. Khomeiny, ce criminel impitoyable, voulait qu’il ne reste aucune trace de ses opposants, de leurs tombes et de leurs noms. Mais ces suppliciés ne sont non seulement pas tombés dans l’oubli, mais ont rejailli dans toutes les villes d’Iran. Ils ravivent les flammes du soulèvement et des manifestations. Ils sont devenus la conscience éveillée de la société iranienne qui sème les graines de la révolte.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire