L'indifférence de l'Occident
vis-à-vis des crimes historiques commis par l'Iran ont permis aux meurtriers de
mon frère de s'en tirer.
par Massoumeh Raouf 30 août 2017
International Business Times
Un jour froid de mars 1988, ma collègue est venue et m'a dit : "Massoumeh, Massoumeh, tu as une lettre".
Recevoir une lettre est courant chez
la plupart des gens, mais pas pour moi. Je suis une ancienne prisonnière
politique en Iran et avais été condamnée à vingt ans d'emprisonnement dans la
ville de Rasht dans le nord de l'Iran. C'est vraiment par miracle que
j'ai pu m'échapper de prison et franchir la frontière iranienne de façon tout à
fait rocambolesque. Il était très dangereux de m'envoyer une lettre à
cette époque de contraintes intenses menées contre les dissidents iraniens.