La mort d'Ebrahim Raïssi, surnommé "le boucher de Téhéran", est une bonne nouvelle pour moi et le peuple iranien, en particulier pour les familles des prisonniers politiques exécutés lors du Massacre1988 et pour celles des manifestants tués.
Mon cher frère Ahmed Raouf Basharidoust est l'une des victimes du massacre de 1988.
Raïssi, qui a joué un rôle clé dans les exécutions massives de milliers de prisonniers politiques en 1988, a été un symbole de la brutalité et de la répression du régime iranien. Sa disparition suscite un mélange de soulagement et de satisfaction parmi ceux qui ont souffert sous son règne de terreur. Les familles des victimes, qui ont enduré des décennies de douleur et d'injustice, voient dans la mort de Raïssi une forme de justice, même imparfaite.
Bien que nous aurions préféré le voir traduit en justice pour répondre de ses crimes contre l'humanité devant un tribunal international, sa disparition met fin à l'impunité dont il jouissait.
Cette nouvelle rappelle également l'importance de poursuivre la lutte pour la justice et les droits de l'homme en Iran. La mort de Raïssi ne doit pas faire oublier les autres responsables encore en place qui continuent de perpétrer des violations des droits de l'homme. Elle doit plutôt renforcer notre détermination à œuvrer pour un avenir où les crimes de ce genre ne resteront pas impunis. Le peuple iranien mérite la justice, la dignité et la reconnaissance des souffrances qu'il a endurées. La mort de Raïssi, bien que symboliquement importante, n'est qu'une étape dans ce long chemin vers la vérité et la justice.
Voici la prise de position de la Résistance iranienne annoncé par Maryam Radjavi la présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI):
Après la mort d’Ebrahim Raïssi, le président du régime des mollahs, Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a déclaré : « C’est un coup stratégique monumental et irréparable pour le Guide suprême des mollahs, Ali Khamenei, et pour l’ensemble du régime, notoirement connu pour ses exécutions et ses massacres. Cela va déclencher des répercussions à la chaine et des crises au sein de la tyrannie religieuse, ce qui incitera la jeunesse insurgée à passer à l’action, a-t-elle ajouté.Mme Radjavi a ajouté : La malédiction des mères et de ceux en quête de justice pour les exécutés, ainsi que la damnation du peuple iranien et de l’Histoire, marquent l’héritage d’Ebrahim Raïssi, l’auteur notoire du massacre des prisonniers politiques de 1988.Mme Radjavi a rendu hommage aux 30 000 membres de l’OMPI et autres combattants qui ont été massacrés et dont le peuple iranien se souvient à jamais, et a souligné que la quête de la justice se poursuivra jusqu’au renversement du régime.