Ahmad avait
été assassinée comme plus de 30.000 prisonniers politiques en Iran sur ordre de
Khomeiny lors du massacre de l’été 1988.
A la fin de 1982, après plusieurs séries
d’interrogatoires et de torture, Ahmad a été condamné Par un
mollah nommé Moghadassi Far, juge religieux de la ville de Rachte à 5 ans de prison.
Le 12 mars 1983, les
pasdarans ont incendié cette prison et ont ouvert le feu sur les
prisonniers politiques qui tentaient d’échapper aux flammes. 7 prisonniers des
Moudjahidine du peuple ont péri dans l’incendie. Ahmad qui avait perdu
connaissance a été sauvé par un prisonnier.
Mais quelques mois plus
tard, en juin 1983, le procureur de Racht, incapable de briser la résistance
dans la prison, a décidé d’exiler quarante prisonniers dont Ahmad. Il a été
transféré à Evine à Téhéran, puis à Gohardacht à Karaj. «en 1984 j’ai enfin réussi à obtenir une
petite visite. Ahmad portait des traces de tortures et de coups. Il m’a raconté
très vite ce qui s’était passé et comment ils l’avaient
torturé pendant le mois de ramadan alors qu’il jeûnait. Ahmad m’a demandé
de rapporter leur grève héroïque à l’organisation des Moudjahidine du
peuple. », raconte les famille d’Ahmad . Ils avaient fait une
grève de la faim pour protester contre les conditions inhumaines en prison
et la sauvagerie du régime.
Ahmad avait été libéré après presque 6 ans de prison en mars 1988 et
cherchait à quitter le pays pour
rejoindre la résistance.
En mars 1988, Il
a écrit à sa sœur sur les conditions de son détention « si je voulais te
raconter tout ce que j’ai vécu durant ces années, je pourrais
écrire des volumes, laissons donc le récit de ce voyage forcé et de ces douleurs endurées à un autre
moment. »
Mais 2 ou 3 moi plus tard il tombe dans un piège des services de
renseignement sans le savoir. Il est à nouveau arrêté et emmené sous la torture.
Cette foi il était emprisonné dans la prison
d’Oroumieh, dans le nord-ouest de l’Iran.
En juillet 1988, des membres du Corps des gardiens de la République
islamique (Pasdaran) ont transporté les prisonniers politiques, la plupart
membres de l'OMPI, jusqu'aux collines qui entourent le lac Orumiyeh en
utilisant deux minibus. On avait dit aux
prisonniers qu'ils allaient être transférés à la prison de Tabriz. Des agents des Pasdaran avaient auparavant
isolé le lieu d'exécution dans les collines ; ils étaient armés de diverses
armes blanches telles que des couteaux, des machettes, des gourdins, des
cognées et des haches. Les prisonniers
étaient enchaînés et menottés ; ils ont été littéralement massacrés par les
agents des Pasdaran. Les villageois qui
entendirent les hurlements des prisonniers de l'OMPI en train d'être
sauvagement tués se dirigèrent vers les collines mais ont été arrêtés et tenus
éloignés par des membres des Pasdaran, eux lourdement armés.
En 1991,
les agents du renseignement ont dit à son père qu’ils l’avaient
exécuté, dans la prison d’Oroumieh
dans le nord ouest de l’Iran, mais ils n’ont pas révélé où ils l’avaient
enterré.
En prison, il écrivait
des poèmes :
Submergé par le
malheur, l'Iran n’est pas réduit au silence.
Dans notre longue nuit,
partout coule le sang des innocents.
Grâce à notre combat,
demain pourtant le soleil se lèvera.
Il ne faut pas dormir.
Il faut agir.
Il faut
prêter serment au nom du sang des innocents.
Il faut agir.
Il faut agir.
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