Ahmad Raouf Basharidoust; une des victimes du massacre 1988, arrêté à l'âge de 16 ans, a été éxécuté après plus de 5 années de prison

مجاهد قهرمان، احمد رئوف بشري‌دوست پس از بيش از 5سال اسارت در زندانهاي خميني دژخيم در جريان قتل عام زندانيان سياسي مجاهد در سال 1367 به شهادت رسيد.

lundi 25 octobre 2021

قتل عام ۶۷؛ من به چشم خود کامیون حامل اجساد را دیدم

 در ادامه دادگاه حمید نوری در استکهلم سوئد، یک شاهد دیگر در مورد قتل عام ۶۷ شهادت داد.  رمضان فتحی از زندانیان سیاسی سابق که به جرم هواداری از مجاهدین خلق دستگیر شده بود، در این دادگاه در مورد نقش حمید نوری در قتل عام ۶۷ شهادت داد.

رمضان فتحی که در روز سه شنبه ۲۳ شهریور در دادگاه حمید نوری در استکهلم سوئد شهادت می‌داد، تصریح کرد که زندانیان را قبل از آغاز اعدام‌های دسته‌جمعی، از زمستان ۱۳۶۶ به‌خاطر مسائلی چون نماز، ورزش و غذا خوردن جمعی طبقه‌بندی کرده و به سلول‌های انفرادی منتقل می‌کردند.

 شهادت در مورد اتاق گاز

رمضان فتحی که در سال ۱۳۶۰ به دلیل «هواداری از سازمان مجاهدین خلق» زندانی بود  و «بعدا حکم اعدام او به ۱۲ سال حبس تقلیل یافت»، در دادگاه محاکمه حمید نوری گفت: «زندانیان را در اتاق گاز به حدی نگه می‌داشتند که از نوک انگشتان‌شان عرق می‌چکید و به آن‌ها حالت خفگی دست می‌داد. هنگام خروج از اتاق گاز هم، نگهبان‌ها که پاسدار بودند به فرماندهی حمید نوری، تونلی تشکیل داده و به شدیدترین وجه آن‌ها را کتک می‌زدند».

رمضان فتحی در مورد ترکیب هیئت مرگ گفت: حسینعلی نیری در جریان قتل عام ۶۷ قاضی شرع و همراه با ابراهیم رئیسی، مرتضی اشراقی و مصطفی پورمحمدی عضو هیات چهار نفره موسوم به هیات مرگ بود.

 

جنازه‌ های اعدام شدگان در ماشین

او درباره قتل عام ۶۷ گفت که روز هفتم مرداد، تلویزیون را از بند [زندان] بیرون برده، هواخوری و روزنامه‌ها را قطع کردند.

«آخرهای شب بود که روح‌الله حداوند که اعدام شد گفت بیا برویم از راه پنجره نگاه کنیم! چه چیزهایی را می‌بینیم.

گفتم روح‌الله تو چی می‌بینی؟

گفت جنازه بچه‌ها را دارند توی ماشین می‌اندازند. جنازه بچه‌ها را می‌گرفتند و ما صدای انداختن جنازه توی ماشین را می‌شنیدیم».

vendredi 22 octobre 2021

21 NGOs Call On the UN To Investigate 1988 Massacre in Iran

 


On October 13, a joint written statement was submitted by 21 NGOs to the United Nations Secretary-General, Mr. António Guterres, that called for the UN to investigate the 1988 massacre of political prisoners in Iran. Mr. Guterres has received the written statement which is circulated in accordance with Economic and Social Council resolution 1996/31.

The statement recalls that on 3 September 2020, seven United Nations Special Rapporteurs wrote to the Iranian authorities, stating that the 1988 extrajudicial executions and forced disappearances of thousands of political prisoners may amount to “crimes against humanity.”

It also mentions the letter by 152 former UN officials and renowned international human rights and legal experts who wrote to UN High Commissioner for Human Rights, Michelle Bachelet, calling for a Commission of Inquiry into the 1988 massacre.

The statement also mentions Amnesty International’s statement on 19 June 2021 that reiterated that Raisi had a key role in the 1988 massacre and should be “investigated for his involvement in past and ongoing crimes under international law, including by states that exercise universal jurisdiction.”


mardi 19 octobre 2021

Le courage des martyrs de l’OMPI devrait inciter l’Occident à leur rendre justice

par Asghar Mehdizadeh


Lors de ma première détention à la prison de Gohardacht, j’étais accompagné de Mohsen, un sympathisant de l’Organisation des Moudjahidine du Peuple d’Iran (OMPI). Peu de temps après que nous sommes devenus des cohabitants du pavillon politique de l’établissement, Mohsen a succombé à l’aggravation de la torture. Sa mort ne m’a guère surpris, mais à l’époque, je n’avais pas prévu l’ampleur du massacre dont j’allais être témoin.

Plusieurs autres prisonniers politiques ont été tués de la même manière que Mohsen au cours des années qui ont suivi. Mais les six premières années entières de mon emprisonnement n’étaient en rien comparables à ce dont j’allais être témoin pendant quelques mois seulement en 1988.

lundi 18 octobre 2021

Iran : le témoignage de l’ancien prisonnier politique Mojtaba Akhgar sur le massacre de 88

 Les vidéos suivants sont les témoignages d’hommes et de femmes qui ont survécu au massacre des prisonniers politiques en 1988 en Iran, dont la plupart étaient sympathisants des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI).

Le récit de ces témoins oculaires révèle la barbarie du régime iranien et en même temps montre la détermination d’une génération de jeunes militants épris de liberté. Ils n’ont pas abandonné leurs idéaux face aux mollahs, malgré les tortures et le coût élevé en sacrifices et du don de soi.

Mojtaba Akhgar a déclaré dans son témoignage :


« Je m’appelle Mojtaba Akhgar et j’ai été arrêté en 1982 pour avoir soutenu le mouvement des Moudjahidine du Peuple d’Iran (OMPI) et j’ai passé dix ans dans les prisons du régime iranien. Je voudrais partager ce dont j’ai été témoin lors du massacre de 1988. À l’époque J’avais été puni et j’étais en cellule d’isolement.

Le 30 juillet, ils m’ont emmené au quartier général de la prison. Quand je suis revenu là-bas, j’ai constaté que la situation n’était pas normale. Quand j’ai questionné, mes compagnons de cellule m’ont dit que les autorités du régime séparaient les prisonniers sur la base de leurs peines de prison, 10, 12 ou 15 ans. Ils ont annoncé les noms et ont emmené nos compagnons de cellule jusqu’à la nuit. Il restait très peu d’entre nous dans la cellule.

le témoignage de Mojtaba Akhgar


Le 6 août 1988, ils nous ont emmenés hors de cette cellule vers le « couloir de la mort ». Pendant que j’étais dans la cellule, je communiquais en (code) morse avec d’autres dans les cellules adjacentes. Grâce à ces communications, j’ai découvert que plusieurs avaient été emmené pour être exécutés.

dimanche 17 octobre 2021

Enquête internationale sur le massacre de 1988 en Iran, considéré comme un crime contre l’humanité


Immédiatement après l’annonce de la désignation d’Ebrahim Raïssi comme prochain président de l’Iran, la secrétaire générale d’Amnesty International, Agnès Callamard, a déclaré le 19 juin 2021 : « Le fait qu’Ebrahim Raïssi ait accédé à la présidence au lieu de faire l’objet d’une enquête pour les crimes contre l’humanité que sont les meurtres, les disparitions forcées et la torture, nous rappelle sinistrement que l’impunité règne en maître en Iran ».

En 2018, notre organisation a révélé documents à l’appui que Ebrahim Raïssi était membre d’une « commission de la mort ». Celle-ci a fait disparaître de force et exécuté extrajudiciairement en secret des milliers de dissidents politiques dans les prisons d’Evine et de Gohardasht près de Téhéran en 1988. Les circonstances entourant le sort des victimes et l’endroit où se trouvent leurs corps sont, à ce jour, systématiquement dissimulées par les autorités iraniennes. Et cela constitue un crime contre l’humanité permanent. »

Le 29 juin 2021, le rapporteur spécial des Nations unies sur la situation des droits humains en Iran, Javaid Rehman, a également demandé l’ouverture d’une enquête indépendante sur les exécutions ordonnées par l’État de milliers de prisonniers politiques en 1988 et sur le rôle joué par Ebrahim Raïssi en tant que procureur adjoint de Téhéran. Il a déclaré lors d’une interview à Reuters : « Je pense qu’il est temps et qu’il est très important, maintenant que M. Raïssi est le président (élu), que nous commencions à enquêter sur ce qui s’est passé en 1988 et sur le rôle des individus. … Il existe une impunité généralisée et systémique dans le pays pour les violations flagrantes des droits humains, tant dans le passé que dans le présent. »

samedi 16 octobre 2021

Massacre des prisonniers politiques en Iran - 1988

Juillet 1988 : le plus grand massacre des prisonniers politiques en Iran a commencé par une fatwa de Khomeiny, un décret religieux. Ce décret visant les Moudjahidine du peuple, dit que « Tous ceux qui, dans les prisons, maintiennent leur position en faveur des moudjahidine seront considérés « Mohareb » ou ennemi de Dieu et condamnés à mort ». Ce décret nomme les membres de la « commission de la mort » : Hossein-Ali Nayeri, président de la commission , et les membres : Ebrahim Raïssi, substitut du procureur, Mostafa Pour-Mohammadi, représentant du ministère du Renseignement, et Echraghi.

حسین عابدینی : رئیسی باید بخاطر نسل کشی و بسیاری جنایات علیه بشریت مورد حسابرسی قرار گیرد



سخنان حسين عابديني- از نمايندگي شوراي ملي مقاومت در انگلستان   در كنفرانس لندن در باره ثبت بين المللي شكايت عليه رييسي جلاد به جرم نسل كشي و جنايت عليه بشريت

مردم ایران  رئیسی را بعنوان جلاد 67 می شناسند و اکنون یک کارزار بین المللی علیه رژیم بخاطر جنایت علیه بشریت توسط دژخیمان رژیم و محکومیت این جنایتها وجود دارد. موج محکومیتها باید به اقدامات مشخص منجر شود و دولتهای جهان بویژه کشورهای اروپایی سفر رئیسی به این کشورها را ممنوع کنند

وی افزود: رئیسی عضو کلیدی هیئت مرگ در تهران و مسئول اعدام دهها هزار زندانی سیاسی  بود که بخاطر پافشاری بر مواضع خود اعدام شدند. عفو بین الملل این قتل عام را کشتار ادامه دار علیه بشریت دانسته است و بسیاری از کارشناسان و قضات بین المللی آنرا نسل کشی می دانند. رئیسی به خاطر نقشی که در این قتل عام و جنایت بزرگ 

علیه بشریت داشته  باید درمقابل عدالت قرار بگیرد و در هرکشوری که وارد شود دستگیر و محاکمه شود.

او نبایداجازه داشته باشد که به هیچ کشوری در خارج از ایران پابگذارد و برای همین است که درخواستی رسمی توسط پلیس اسکاتلند برای دستگیری رئیسی بخاطر جنایت علیه بشریت صادر شده است. اگر که او درکنفرانس گلاسگو حضور پیدا کند. رئیسی  بهمراه سه نفر دیگر مسئول تصمیم گیری و فرستادن هزاران نفر به پای چوبه های دار بوده که اعدام شده اند. زندانیان مجبور به شرکت دردادگاه های نمایشی بودند  دادگاه های ساختگی که تنها چنددقیقه طول می کشید 

 

vendredi 15 octobre 2021

طاهر بومدرا : ما عاملان قتل عام و ناپدید سازیها را به دادگاه خواهیم کشاند



سخنان طاهر بومدرا-مسئول پيشين حقوق‌بشر ملل‌متحد در عراق، عضو هيأت‌رئيسة كميتة عدالت براي قربانيان قتل‌عام۶۷   در كنفرانس نمايندگي شوراي ملي مقاومت ايران در انگلستان در باره ثبت بين المللي شكايت عليه رييسي جلاد به جرم نسل كشي و جنايت عليه بشريت

طاهر بومدرا در سخنان خود درکنفرانس گلاسگو گفت : علاوه بر شکایت علیه رئیسی در اسکاتلند، ما روز 2 ژوئیه 2021 اولین شکایت را بعد از جمع آوری اسناد کافی به پلیس انگلستان دادیم و تاکید می کنم که دیگر نباید منتظر ماند تا عاملان جنایت علیه بشریت و نسل کشی و شکنجه و ناپدید سازی همچنان به جنایات خود ادامه دهند . جنایت علیه بشریت و جنایت جنگی مشمول مرور زمان نمی شوند و عاملانش تحت تعقیب باقی خواهند ماند و این موضوع در مورد رئیسی هم صدق می کند

بومدرا افزود: قانون انگلستان به تعقیب عاملان این جنایات تشویق می کند. این یکی از قانونهای پیشرو در جهان برای تعقیب و محاکمه عاملان جنایت علیه بشریت است. پلیس انگلستان در لندن در حال بررسی این شکایت است که نهایتا به دادستانها تحویل خواهد داد و بعد از آن ما عاملان را به دادگاه خواهیم کشاند و امیدوارم که عدالت محقق شود 

jeudi 14 octobre 2021

استرون استیونسون: ما رئیسی را در هر کشوری تعقیب خواهیم کرد تا دستگیر شود او نباید مصونیت داشته باشد


سخنان استرون استيونسون-هماهنگ کننده کارزار تغيير در ايران در كنفرانس نمايندگي شوراي ملي مقاومت ايران در انگلستان در باره ثبت بين المللي شكايت عليه رييسي جلاد به جرم نسل كشي و جنايت عليه بشريت

   استيونسون درباره پیگرد رئیسی جلاد گفت : ما او را در هر کشوری تعقیب خواهیم کرد تا دستگیر شود او نباید مصونیت داشته باشد.در فتوای خمینی گفته شده همه مجاهدین سر موضع اعدام شوند و رئیسی که از اعضای کلیدی هیئت مرگ بود مصمم بود این فتوا را اجرا کند. او و دیگر اعضای هیئت مرگ با محاکمه های کوتاه و با یک سوال و جواب زندانیان سرموضع را اعدام می کردند. آنها حتی دختران نوجوان را هم اعدام کردند. بسیاری زندانیان که آنزمان در زندان بودند شاهد این جنایات بوده اند

استیونسون با یادآوری جنایات قضائیه جلادان در زمانی که آخوند رئیسی در راس آن بود از جمله کشتار 1500 تن از جوانان و مردم بجان آمده در جریان قیام آبان 98 افزود: بدلیل همین شقاوتها و دست داشتن مستقیم در جنایات،  خامنه ای  رئیسی را به سمت ریاست جمهوری منصوب کرد . ما نمی توانیم اجازه بدهیم چنین فردی با این سابقه جنایات مصونیت داشته باشد. هدف ما این است که تحقیقات پلیس و نتایج آن، به دادستان دادگاه عالی جنایی بین المللی ارجاع شود.

استیونسون اضافه کرد : علاوه بر این اقدامات مشابه ای نیز در کانادا و هلند صورت گرفته است با این هدف که رئیسی جانی در دادگاه جنایی لاهه محاکمه شود. در اسکاتلند ما  قانون جهانشمول داریم که هر کسی که مرتکب جنایت شده باشد حتی اگر درکشور دیگری باشد را می توانیم محاکمه کنیم و ما بر اساس این قانون درخواست یک تحقیقات جنایی تمام عیار را دادیم و 5 شاهد، این پرونده 105 صفحه ای را امضا کردند و از این حق قانونی برخوردارند که این شکایت را ارائه کنند


dimanche 10 octobre 2021

Iran : Gholamreza Jalal, un témoin oculaire du massacre de 1988


  Le massacre de 1988 a entraîné la mort de 30 000 prisonniers politiques. La plupart étaient affiliés au principal mouvement d’opposition iranien, les Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI / MEK Iran).

Gholamreza Jalal est un membre de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran, OMPI/MEK. Les mollahs iraniens l’ont fait arrêter en 1980, deux ans après la révolution anti-monarchique. On l’a transféré dans différentes prisons à Téhéran, Evine, Ghezel Hesar, et Gohardasht, jusqu’en 1986.

jeudi 7 octobre 2021

Former Political Prisoner Recalls His Experience During the 1988 Massacre in Iran



 Asghar Mehdizadeh was a political prisoner and spent 13 years in Iran’s prisons. Mr. Mehdizadeh is one of the witnesses of the 1988 massacre of political prisoners in Iran.


From the beginning of 1982, Asghar Mehdizadeh was imprisoned as a political prisoner in Iran, where he bore witness to the brutal tortures and executions at the hands of the Iranian regime. He recalled in great detail of the events of the summer of 1988, where 30,000 political prisoners were sentenced to be executed in minute long trials for being allied with the Iranian Resistance movement.

Mehdizadeh was imprisoned for 13 years at Gohardasht prison, during which time he was subjected to brutal torture and mistreatment for being a member of the People’s Mojahedin Organization of Iran (PMOI/MEK).

In the summer of 1988, then-Supreme leader Ruhollah Khomeini issued a fatwa, declaring MEK supporters as ‘enemies of God’ and ordering them to be executed. Panels of clerics and judiciary officials, known as ‘Death commissions’, were set up to implement this fatwa across Iran.

وزیر خارجة بلژیک : رویدادهایی که بین ژوئیه تا سپتامبر1988 رخ داد به‌خوبی شناخته شده است بلژیک اهمیت ویژه‌یی برای مبارزه با مصونیت از مجازات قائل است

 


در جلسة استماع وزیر خارجة بلژیک در کمیسیون روابط خارجی مجلس فدرال این کشور که روز ۲۸سپتامبر ۲۰۲۱(۶مهر)،  به ریاست خانم فان‌هوف رئیس این کمیسیون،  برگزارشد ، الن سامین نایب‌رئيس کمیسیون خارجی، از سوی خودش و کاترین ژاردن نایب‌رئیس حزب لیبرال فرانسه‌زبان بلژیک از وزیر خارجه پرسید: «خانم وزیر، سازمان غیر دولتی عدالت برای قربانیان قتل‌عام۱۳۶۷ که نمایندة بستگان قربانیان اعدام‌های سیاسی در ایران است، در تحقیقات نشان داد که ۳۰هزار زندانی سیاسی در سال۱۳۶۷ کشته شده‌اند. این اقدام با فتوای خمینی برانگیخته شده است.

گفته می‌شود ابراهیم رئیسی، رئیس‌جمهور فعلی (رژیم) ایران نقش مهمی در قتل عام سال۶۷ داشته است. بیانیة عفو بین‌الملل در تاریخ 19ژوئن 2021 خواستار تحقیقات بین‌المللی دربارة نقش رئیسی شد. شما گفتید که بلژیک موضوع اعدام‌های مخفی مخالفان سیاسی را در سال۱۳۶۷ در سطح سازمان ملل مطرح کرده. وضعیت فعلی این پرونده چگونه است؟ آیا شما این موضوع را در سطح اروپا مطرح خواهید کرد؟آیا از درخواست آنها برای تشکیل گروه‌کاری سازمان‌ملل برای انجام تحقیقات بین‌المللی در مورد اعدام‌های جمعی زندانیان سیاسی در ایران در سال۱۳۶۷ حمایت می‌کنید؟

وآیا تحقیقات بین‌المللی برای بررسی نقش رئیسی آغاز می‌شود؟

mardi 5 octobre 2021

کن بلکول : دادن تریبون به‌ابراهیم رئیسی یک لکة سیاه برای سازمان ملل است

 

کن بلکول  سفیر پیشین آمریکا در کمیسیون حقوق‌بشر ملل‌متحد

به‌عنوان سفیر پیشین ایالات‌متحده در کمیسیون حقوق‌بشر سازمان‌ملل، بسیار نگرانم که به‌رئیسی تریبونی در مجمع عمومی داده شد. در واقع، او باید به‌خاطر ارتکاب نقض‌های وحشتناک حقوق‌بشر مورد تحقیق و تعقیب فوری قرار گیرد، نه این‌که اجاره یابد در یک مجمع بزرگ بین‌المللی لفاظی‌های غیرقابل تحمل و نفرت‌انگیز را نشخوار کند... 

از زمان روی کار آمدن او...، بسیاری از سازمان‌ها و مقامات حقوق‌بشری درخواست کرده‌اند که از وی به‌طور خاص در مورد جنایاتی که در سال۱۳۶۷ مرتکب شده حسابرسی شود. مشهور و مستند است که در آن سال رئیسی عضو «هیأت‌های مرگ» بود که دستورات خمینی... را   اجرا کردند.

  (در آن کشتار) بیش از ۳۰هزار نفر پس از محاکمه‌های کوتاه نمایشی چند دقیقه‌یی اعدام شدند. سپس قربانیان در گورهای جمعی مخفی بدون نشان در سراسر ایران دفن شدند.  

کن بلکول  می افزاید: اکثریت قریب به‌اتفاق قربانیان اعضا و هواداران اپوزیسیون دموکراتیک اصلی یعنی مجاهدین خلق بودند.   در سال۱۳۶۷، خمینی «خلیفة» آخوندها  ، فتوایی با دست‌خط خودش صادر کرد و دستور اعدام آنها را فقط بر اساس اعتقاداتشان صادر کرد...

کشورهای دموکراتیک باید جلوداری را به‌عهده بگیرند و یک تحقیقات رسمی بین‌المللی دربارة قتل‌عام۱۹۸۸ را آغاز کنند.

ملل متحد باید به‌فراخوان‌های کارشناسانش گوش فرا بدهد تا نقش خود را در تضمین سلب مصونیت از جنایتکاران عامل نسل‌کشی  انجام دهدو این کار را با پیوستن به‌جنبشی آغاز کند که خواهان محاکمة فوری رئيسی است.


lundi 4 octobre 2021

Cris et protestations du bourreau à la 17e audience du procès d’Hamid Noury

La 17e audience du procès d’Hamid Noury, ancien juge et bourreau de la prison de Gohardacht à Karadj, impliqué dans le massacre des prisonniers politiques en Iran, a été ajournée dans une atmosphère tendue. Le tribunal de Stockholm, en Suède, a dû s’interrompre le vendredi 17 septembre.

Que s’est-il passé ? L’audience était consacrée à l’audition d’Ali-Akbar Bandali, prisonnier politique et un des rares survivants des exécutions de masse de l’été 1988. Plaignant et témoin dans l’affaire Noury, M. Bandali a qualifié Khomeiny, le fondateur de la dictature religieuse en Iran, de « trompeur » et de « diable rusé ». Chaque qualificatif a provoqué de vives réactions de Noury, fervent admirateur de Khomeiny, si fervent qu’il en a appliqué les ordres du massacre des prisonniers politiques de 1988. L’audience a d’abord été suspendue quelques minutes, puis complètement reportée.

Tout au long de ce procès historique, de nombreux partisans de l’OMPI se tiennent rassemblés devant le tribunal à Stockholm, déployant bannières et pancartes réclamant le procès des dirigeants iraniens pour ce crime contre l’humanité. Partout autour d’eux des photos des victimes de ce massacre qui a emporté 30.000 jeunes prisonniers politiques, femmes et hommes.

M. Ali-Akbar Bandali, arrêté en 1981 pour son soutien à l’organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK), est resté treize longues années en détention. Il faisait son service militaire lorsqu’il a été appréhendé. Il a connu les sinistres prisons de Gohardacht, Ghezel-Hesar et d’Evine.



Rassemblement d’Iraniens sympathisants de l’OMPI devant le tribunal de Stockholm pour le procès d’Hamid Noury, juge et bourreau lors du massacre des prisonniers politiques de 1988.

dimanche 3 octobre 2021

L’appel de 400 personnalités iraniennes aux USA à condamner le meurtrier de masse, Ebrahim Raïssi


Iran Freedom Network – Le 14 septembre, plus de 400 personnalités iraniennes, scientifiques, professeurs, médecins et professionnels irano-américains ont adressé une lettre au président américain Joe Biden Ils l’exhortent à condamner le président du régime iranien Ebrahim Raïssi pour ses crimes contre l’humanité.

La lettre explique tout d’abord que Raïssi doit s’adresser aux dirigeants mondiaux lors de la 76e session de l’Assemblée générale des Nations unies (AGNU) le 20 septembre. Les signataires de la lettre ont voulu exprimer que « M. Raïssi ne représente pas le peuple iranien ».

Les 400 personnalités exhortent Joe Biden à condamner et juger Ebrahim Raïssi

Ils ont exhorté M. Biden à condamner Raïssi dans son discours à l’AGNU et à déclarer qu’il « devrait être jugé devant des tribunaux internationaux pour crimes contre l’humanité, pour son rôle clé dans le massacre en 1988 de milliers de prisonniers politiques en Iran. »

Les 400 personnalités iraniennes signataires ajoutent : « En outre, nous vous demandons de vous faire l’écho, dans votre propre discours à l’Assemblée, du rejet du régime iranien par le peuple iranien, comme en témoignent le boycott sans précédent des élections fictives en Iran et les soulèvements nationaux et continus du peuple iranien qui réclame une République d’Iran démocratique, laïque et non nucléaire. »

La lettre poursuit en disant qu’après le résultat de la mascarade électorale présidentielle en Iran en juin, Amnesty International a fait une déclaration qui soulignait que le fait que M. Raïssi ait pu devenir président au lieu de faire face à des poursuites pour ses crimes passés, « est un sinistre rappel que l’impunité règne en maître en Iran. »

dimanche 22 août 2021

Ebrahim Raïssi, est avant tout l’assassin de mon frère.

le 23 août, est anniversaire de mon frère cadet Ahmad Raouf Basharidoust. Il a été exécuté lors du massacre des 30 000 des prisonniers politiques en Iran en 1988 .


Cette période noire de l'histoire contemporaine de l’Iran est restée méconnu dans l'opinion publique en Occident en raison de la politique de complaisance menée par les pays occidentaux vis à vis du régime des mollahs, et aussi du silence de l'ONU, selon Geoffrey Robertson, avocat britannique spécialiste des droits humains, qui enquête sur ce crime.
Mais l'arrivée de Ebrahim Raïssi, "le bourreau "devenu président, a attiré les attentions sur ce crime odieux. Pour moi, il est avant tout l’assassin de mon frère, un juge sanguinaire, un agent d’exécution qui n’aurait pas dû devenir président, mais plutôt poursuivi par un tribunal international pour crime contre l’humanité, selon la secrétaire générale d'Amnesty International, Agnès Callamard.

Notre combat dans la poursuite des commanditaires et des exécutants du massacre de 1988 prend désormais une nouvelle dimension. Khomeiny, ce criminel impitoyable, voulait qu’il ne reste aucune trace de ses opposants, de leurs tombes et de leurs noms. Mais ces suppliciés ne sont non seulement pas tombés dans l’oubli, mais ont rejailli dans toutes les villes d’Iran. Ils ravivent les flammes du soulèvement et des manifestations. Ils sont devenus la conscience éveillée de la société iranienne qui sème les graines de la révolte.


jeudi 12 août 2021

Suède : ouverture du procès historique d'un Iranien accusé d'exécutions de masse en Iran en 1988


 Hamid Noury est accusé d'être impliqué dans des exécutions de masse d'opposants ordonnées par l'ayatollah Khomeini. Son procès doit durer jusqu'en avril 2022.

Par Le Figaro avec AFP Mardi 10 août 2021

Un procès qui restera dans les annales : un ancien responsable iranien, accusé d'être impliqué dans des exécutions de masse d'opposants ordonnées par l'ayatollah Khomeini en 1988, est jugé à partir de mardi 10 août en Suède, une première dans ce dossier très sensible.

Hamid Noury, 60 ans, a été arrêté en novembre 2019 à l'aéroport international de Stockholm-Arlanda à l'occasion d'une visite en Suède. Il se trouve depuis en détention provisoire. Selon le parquet suédois, Hamid Noury a, entre le 30 juillet et le 16 août 1988, «intentionnellement ôté la vie à un très grand nombre de prisonniers sympathisants ou appartenant aux Moudjahidine du peuple» visés par un ordre d'exécution de l'ayatollah Khomeini, fondateur de la République islamique d'Iran, après les attaques commises par le mouvement contre le régime à la fin de la guerre entre l'Iran et l'Irak (1980-88).

روزنامه فرانسوي فيگارو- سوئد؛ گشایش محاکمه تاریخی یک ایرانی متهم به اعدامهای انبوه در ایران در سال 1367

 


حمید نوری متهم است که در اعدام های جمعی مخالفان به دستور آیت الله خمینی دست داشته است. محاکمه او تا آوریل 2022 طول خواهد کشید.

«این دادگاه در تاریخ ثبت خواهد شد : یک مسئول سابق ایرانی متهم به عاملیت در اعدام های انبوه مخالفان به دستور آیت الله خمینی در سال 1988، از روز سه شنبه 10 اوت در سوئد محاکمه می شود که نخستین مورد در این پرونده حساس است.

حمید نوری، 60 ساله، در نوامبر 2019 هنگام ورود به سوئد برای یک دیدار خصوصی در فرودگاه بین المللی استکهلم-آرلاندا بازداشت شد و از آن هنگام در بازداشت موقت بسر می برد. بنا به اعلام دادستانی سوئد، حمید نوری بین 30 ژوئیه و 16 اوت 1988 "عامدا جان شمار زیادی زندانیان هوادار یا عضو مجاهدین خلق را گرفته" که هدف یک دستور اعدام از سوی آیت الله خمینی، بنیانگذار جمهوری اسلامی ایران، پس از حملات این جنبش علیه رژیم در اواخر جنگ بین ایران و عراق (1988-1980)، قرار داشته اند.

dimanche 8 août 2021

چرا مردم ایران ابراهیم رئیسی و اوضاع کشورشان را شبیه آیشمن و آلمان نازی می‌دانند؟

نوشته غزال گلشیری، گزارشگر لوموند ترجمه فارسي از رادیو فرانسه-7 اوت ۲۰۲۱


 

این روزها ترجمة فارسی کتاب هانا آرنت، "آیشمن در اورشلیم"، با عنوان فرعی "عادی شدن شرارت" به پرفروش‌ترین کتاب در ایران تبدیل شده است. تبلیغ بازرگانی این کتاب که حدود شصت سال پیش توسط فیلسوف آلمانی، هانا آرنت، نوشته و منتشر شد، گزارش محاکمة آدولف آیشمن، مسئول قتل میلیون‌ها یهودی در آلمان نازی، است و این روزها ایرانیان میان آیشمن و رهبران جمهوری اسلامی و همچنین موضوع کتاب، "عادی شدن و ابتذال شرارت"، و اوضاع ایران همسانی احساس می کنند. . . . تاکنون ٢٣هزار نسخه از ترجمة فارسی کتاب "آیشمن در اورشلیم" در ایران به فروش رسیده و این در کشور پرجمعیتی که در آن تیراژ کتاب ندرتاً از سیصد نسخه فراتر می‌رود، پدیده ای خارق العاده است، به ویژه اینکه در نتیجة گسترش بیماری کرونا، فعالیت ناشران و کتابفروشی‌ها نود درصد کاهش یافته و بسیاری از آنها نیز ورشکست شده اند. یک مترجم آگاه در تهران در توضیح این موفقیت ادبی میگوید که در اصل عنوان فرعی کتاب آرنت، یعنی "عادی شدن شرارت"، به زندگی و تجربة روزمرۀ ایرانیان طی دو دهة گذشته تبدیل شده و به همین خاطر خوانندگان ایرانی نوعی احساس نزدیکی میان زندگی خود و اثر آرنت احساس می‌کنند. برخی روشنفکران و مقامات سیاسی از اصطلاح "عادی شدن شرارت" برای مقایسة آلمان نازی و ایران امروز استفاده می‌کنند. . . هانا آرنت در کتاب "آیشمن در اورشلیم" تصویر جنایتکاری را ترسیم می‌کند، که قادر به گفتن یک جملة ساده و معقول نیست اما، نقشی مرکزی در مرگ میلیون‌ها انسان داشته است و برای خوانندۀ ایرانی این شخصیت خیلی با رهبران تهران به ویژه با ابراهیم رئیسی بیگانه نیست. یعنی: شخصیتی که تمام فعالیت خود را پس از انقلاب اسلامی در قوۀ قضائیه ایران گذارنده و یکی از معماران اعدام هزاران زندانی سیاسی در ایران در سال ١٣٦٧ بوده است. یک جامعه‌شناس و استاد دانشگاه تهران نیز که نخواسته نامش فاش شود با تأئید این تشابه افزوده است: وضعیت ایران امروز تجسم همان چیزی است که هانا آرنت در کتاب خود شرح داده است: یعنی آدم‌های مطیعی که به طور مسئولانه برای رژیم کار می‌کنند بی‌آنکه به نتایج کار خود بیندیشند، درحالی که هر کدام از آنان شخصاً می‌توانند آدم‌های مهربان، فروتن و قابل تحملی باشند و این دقیقاً همان جایی است که شرارت و جنایت زاده می‌شود. همزمان با آغاز ریاست جمهوری ابراهیم رئیسی سانسور بی‌قاعده و قانون در وزارت فرهنگ و ارشاد با شدت همیشگی ادامه دارد و در مواردی به کارگیری الفاظ و اصلاحاتی نظیر "هولوکاست" یا "بدرفتاری با یهودیان" را ممنوع می‌کند. . . "برغم گفتار رسمی در ایران دربارۀ ضرورت احترام به همة ادیان، شماری از مقامات این کشور عمیقاً ضدیهودی هستند. "

Le Monde: ​L’incroyable succès de « Eichmann à Jérusalem » d’Hannah Arendt en Iran



« Un pays, un livre » (5/24). La récente traduction en persan de « Eichmann à Jérusalem », compte rendu du procès du criminel nazi par la philosophe allemande, est un best-seller. Sans doute les lecteurs voient-ils la même « banalité du mal » chez l’acteur zélé de la « solution finale » et les serviteurs du régime iranien.

Par Ghazal Golshiri - Le Monde le 06 août 2021 

Presque soixante ans après sa parution, la première traduction en persan de Eichmann à Jérusalem : Rapport sur la banalité du mal (1963), de la philosophe allemande Hannah Arendt, est le phénomène littéraire en Iran depuis quelques mois. Ce compte rendu du procès d’Adolf Eichmann, nazi responsable de la « solution finale », entremêlant réflexions politiques et philosophiques, a été réédité à vingt-deux reprises en Iran depuis sa sortie en octobre 2020 (par la maison d’édition Borj) : 23 000 exemplaires en tout. Un succès énorme dans un pays certes de 83 millions d’habitants, mais où les romans et essais dépassent rarement les 300 exemplaires. Le Covid-19 a même aggravé les choses : selon les statistiques rapportées par la presse iranienne, l’activité des librairies a chuté de 90 %, obligeant certaines à mettre la clé sous la porte.